Tonnè boule m’ bagay sa ap fini anndan peyi a!», jure Moïse Jean-Charles

Lors d’un meeting à Ouanaminthe, organisé vers les 8 heures du soir du mercredi 16 novembre 2016, le candidat à la présidence de Pitit Dessalines, Moïse Jean-Charles a exprimé son indignation face à l’appauvrissement de la classe moyenne d’Haïti à cause de décisions qualifiées d’anti-peuple prises sous le régime de l’ancien président Michel Joseph Martelly, a constaté le journal Nord-Est Info.

L’ancien sénateur et opposant farouche du régime Tèt Kale se réfère aux prélèvements faramineux de taxes envisagés par l’ancien régime, avant d’être contraint par divers secteurs du pays de surseoir sur la décision.

Il a aussi critiqué la décision d’interdire la rentrée par voie terrestre de 23 produits dominicains qui aurait un impact dévastateur sur les petites et moyennes entreprises dans la région du grand Nord. Une décision qui aurait visé de privilégier les grands importateurs de la capitale, au détriment des importateurs locaux.




Le candidat de Pitit Dessalines raconte, à titre d’exemple, l’histoire d’un importateur bien connu de la région dont d’administration douanière aurait poussé son entreprise à la faillite.

« Les responsables du poste douanier de Terrier-Rouge (commune du département du Nord-Est) avaient confisqué une cargaison de cet importateur jusqu’à la détérioration des produits, soit durant une période de 10 mois », avance le candidat Jean-Charles.

«Tonnè boule m’ bagay sa ap fini anndan peyi a!», jure Moise Jean-Charles par devant plusieurs milliers de supporteurs dévoués à sa cause.

Le candidat se montre déterminer à mettre fin au statu quo promet, de son côté, s’il est élu président de la République et de favoriser l’émergence d’une nouvelle classe économique dans le pays.

« Sa ki gen milyon pral gen milya, sa ki gen milye pral gen milyon epi sa ki pa gen menm pral gen milye », explique Moïse Jean-Charles qui promet de protéger et favoriser tout un chacun.

Credi: Jéthro-Claudel Pierre Jeanty