10 August 2025 06:34

Mo’unga revient au bercail

Expatrié au Japon depuis
maintenant deux ans et donc non-éligible pour les All Blacks,
Richie Mo’unga a annoncé qu’il reviendra en Nouvelle-Zélande dès
2026 en vue de la prochaine Coupe du monde.

Richie Mo’unga a finalement changé d’avis. A
l’issue de la dernière Coupe du monde organisée en France, le demi
d’ouverture aux 56 sélections avec la Nouvelle-Zélande avait décidé
de rejoindre le championnat japonais et les Toshiba Brave Lupus. «
Je me vois vraiment jouer ici aussi longtemps que possible
jusqu’à ma retraite
», avait-il alors déclaré en laissant
entendre que son temps avec les All Blacks était arrivé à son
terme.

Mais, quasiment deux ans plus tard, le natif de Christchurch a
décidé de faire un virage à 180 degrés. Par l’intermédiaire d’un
communiqué publié ce jeudi, la Fédération Néo-Zélandaise de
rugby (NZR) a annoncé le retour au bercail de Richie
Mo’unga
à partir de juillet prochain avec un contrat
allant jusqu’au terme de l’année 2027. Après deux saisons au Japon,
le joueur de 31 ans va ainsi renouer avec les Crusaders, équipe
dont il a porté les couleurs entre 2016 et 2023.

Mo’unga, un problème de plus pour
Robertson

Mais, surtout, ce retour dans le giron de la NZR va lui
ouvrir à nouveau les portes des All Blacks
car il
redeviendra sélectionnable par Scott Robertson, qui a été son
entraîneur en club pendant l’essentiel de sa carrière. Si
l’Australie a récemment décidé de faire machine arrière en
abrogeant la « Loi Giteau », ouvrant la porte aux joueurs évoluant
en-dehors du pays sans aucune limitation, la Nouvelle-Zélande
impose toujours à ses internationaux d’évoluer dans les formations
locales pour prétendre à une place dans le groupe.

Mais ce retour pourrait surtout être un problème à résoudre pour
celui qui est surnommé « Razor » car il devra composer une
concurrence renforcée au poste de demi d’ouverture
. Des
éléments d’expérience tels Beauden Barrett et Damian McKenzie vont
voir revenir un Richie Mo’unga de la même trempe à un an du Mondial
organisé en Australie. Un problème que la presse locale n’a pas
perdu de temps à soulever et qui devrait faire parler les
observateurs dans les mois à venir.

Author