Zinedine Zidane, son nouveau couple officialisé !

Entré au panthéon du football français le 12 juillet 1998, Aimé
Jacquet a pourtant bien failli ne faire que passer à la tête de
l’équipe de France. Son mandat de sélectionneur, débuté en 1994
après le traumatisme de France-Bulgarie, a été tout proche de
prendre fin à l’été 1995. Sans l’égalisation de Youri Djorkaeff
dans les ultimes minutes du match face à la Pologne, en août, d’un
coup franc des 20 mètres, son départ aurait sans doute été
inévitable.

Ce match nul arraché au Parc des Princes avait préservé
l’essentiel mais l’équipe de France n’en était pas moins en
fâcheuse posture. La faute notamment aux difficultés des Bleus à
marquer comme en témoignent les huit petits buts inscrits en neuf
matches. Pourtant, face à l’Azerbaïdjan, le 6 septembre 1995, les
hommes d’Aimé Jacquet signent ce qui constituera longtemps la plus
large victoire de l’équipe de France. Un record seulement battu en
novembre 2023 face à Gibraltar.

Cette rencontre à l’Abbé-Deschamps face à l’Azerbaïdjan n’en
marquera pas moins le début d’une ère, celle de Youri Djorkaeff et
Zinédine Zidane. Pour la première fois, les deux hommes sont en
effet associés au coup d’envoi. Si le joueur des Girondins avait
déjà débuté en équipe de France, ce n’était qu’en raison de
l’absence du « Snake » et le duo n’avait jusqu’alors
évolué qu’une vingtaine de minutes, ensemble, contre la Pologne.
« Mieux coordonné, c’est un duo qui va se
bonifier », avait alors confié Aimé Jacquet.

Un doublé pour Youri Djorkaeff, un but pour Zinedine
Zidane

Alors que le sélectionneur tricolore semble déterminé à tourner
la page Papin-Cantona, privés d’équipe de France depuis janvier en
raison d’une blessure au genou pour l’un et de son coup de kung-fu
avec Manchester pour l’autre,  les deux hommes ne laissent pas
passer l’aubaine.

Youri Djorkaeff est le premier à frapper en tirant le corner à
l’origine de l’ouverture du score de Marcel Desailly et si l’ancien
Monégasque inscrit un doublé, Zinedine Zidane n’est pas en reste
avec un but à l’entame du dernier quart d’heure. De quoi achever de
convaincre Aimé Jacquet que l’avenir de l’équipe de France – et le
sien – est entre leurs pieds.