Zinedine Zidane désigné coupable !

Ancien joueur du Betis Séville,
Juan Sabas garde un très mauvais souvenir de Zinedine
Zidane.
Malgré la grande rivalité entre les deux clubs voisons, le Betis
Séville souffre de la comparaison avec le FC Séville. S’il a
remporté un titre de champion d’Espagne en 1935, le Betis n’a ainsi
jamais décroché le moindre titre européen et la finale de Ligue
Conférence disputée en mai dernier était même la première des
Verdiblancos.
Joueur du Betis Séville durant trois saisons, Juan Sabas garde
d’ailleurs un très mauvais souvenir de son expérience européenne
avec le club andalou. La faute à … Zinedine Zidane. Opposé Ã
Bordeaux en huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA, le Betis
Séville avait en effet été crucifié par un incroyable lob déclenché
du milieu de terrain par le Français.
«  Personnellement, l’élimination qui m’a fait le
plus mal a été celle contre les Girondins de Bordeaux de Zinedine
Zidane lorsque je jouais pour le Real Betis. Nous avons joué contre
une équipe qui n’était pas non plus un grand nom, Zidane était déjÃ
un joueur international, mais pas celui de la Juventus et du Real
Madrid… et nous avons été éliminés par sa faute », a-t-il
raconté à Jot Down.
Zinedine Zidane « leur a fait gagner le match »
« Nous avions perdu 2-0 à l’aller, nous avions
l’intention de renverser la vapeur au retour malgré le fait que
c’était très difficile pour nous et dès que nous avons commencé, il
a pris un ballon, l’a frappé depuis le centre du terrain et a
marqué un magnifique but, a-t-il poursuivi. C’est vrai que
je n’ai pas de grands souvenirs de l’Europe parce que nous avons
presque toujours été éliminés trop tôt. »
« Il leur a fait gagner le match là -bas avec sa façon de
jouer et son niveau de football n’était pas encore celui que l’on a
vu à la Juve ou au Real Madrid. Sur ce match, on s’en est rendu
compte tardivement parce qu’on n’a pas analysé nos adversaires en
profondeur comme on le fait aujourd’hui, on s’est fait surprendre
et ils nous ont attaqués, s’est-il encore souvenu.
D’ailleurs, les Girondins avaient de bons joueurs et pas
seulement Zidane, même s’il s’agissait d’un joueur d’une autre
dimension et d’une grande personnalité. Il demandait tous les
ballons, il voulait faire jouer, il avait des contrôles
extraterrestres. »
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