Zidane écarté au dernier moment

Zinédine Zidane, pressenti pour
allumer la vasque, a finalement été écarté au profit de Marie-José
Pérec.
Le 26 juillet 2024, alors que Paris vibrait pour la cérémonie
d’ouverture des Jeux olympiques, tous les regards guettaient une
silhouette : Zinédine Zidane. Après un relais magique avec Rafael
Nadal, le champion du monde 1998 semblait destiné à allumer la
vasque olympique. Mais au dernier moment, c’est un tout autre duo
qui a émergé dans la lumière : Marie-José Pérec et Teddy Riner. Un
choix tenu secret jusqu’au bout, même pour les principaux
concernés.
« Je croyais que c’était Zidane », a confié Pérec dans
une interview croisée avec Riner publiée ce samedi dans Le
Parisien. « Tu m’as répondu : ‘Moi je savais que ce serait
toi’ », poursuit-elle, encore surprise de ce moment.
L’ex-judoka, lui, avait été averti qu’il faisait partie du «
top 15 » sans en savoir plus. Ce n’est qu’à bord du bateau,
avec Clarisse Agbégnénou, qu’il comprend qu’il ne partagera pas ce
moment avec sa camarade mais avec une légende de l’athlétisme
français.
Marie-José Pérec ignorait jusqu’alors qu’elle serait l’ultime
relayeuse. « Comme Platini avait allumé la vasque à Albertville
en 1992, ça ne m’a pas quittée. C’est mon chouchou, Zizou, c’est le
chouchou de beaucoup, mais je n’avais pas envie qu’il prenne cette
place », explique-t-elle. Un aveu sincère et symbolique, pour
un rôle qu’elle a finalement endossé avec émotion.
« Les Jeux olympiques, c’est notre histoire »
Tony Estanguet, patron du Cojo, avait pris soin de brouiller les
pistes. En informant Riner et Pérec à la dernière minute, il a
garanti l’effet de surprise. « Il n’y a que toi qui ne sais pas
la grande championne que tu es », lui glisse Riner, dans un
échange complice. Un clin d’œil à un duo choisi pour incarner les
valeurs olympiques et l’héritage français.
Zinédine Zidane avait bien été invité à participer au relais de
la flamme, mais sans être choisi pour l’allumage final. Un choix
délibéré des organisateurs, qui ont préféré mettre en lumière deux
icônes de l’olympisme français. Comme l’a souligné Teddy Riner :
« Zizou, c’est un monument. Les Jeux olympiques, c’est notre
histoire. »
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