25 August 2025 04:26

Zarco atteint par le doute

Alors qu’il a publiquement
affirmé son ambition de piloter pour l’écurie officielle Honda en
2026, Johann Zarco a concédé que l’incertitude entourant son avenir
a des conséquences sur ses performances après un Grand Prix de
Hongrie conclu sur une chute.

Johann Zarco est rattrapé par ses émotions.
Après avoir été harponné par Enea Bastianini ce samedi lors de la
course sprint du Grand Prix de Hongrie, le pilote de l’écurie LCR
n’a pas vu le drapeau à damier ce dimanche. Une chute à haute
vitesse dans le 21eme des 26 tours du Balaton Park au programme a
mis fin aux espoirs de prendre des points du Cannois. « Je
sens que ça a tapé fort. Ça allait vite, du coup ça fait
mal
, a-t-il déclaré dans des propos recueillis par le site
spécialisé motorsport.com. Les graviers ont l’air assez
gros sur cette piste. Ce sont même des petites pierres, pas des
graviers. Du coup, ça fait mal. »

Une faute dans un « endroit assez critique » qu’il explique par
le fait que sa machine « se met un peu à sauter ». « Quand on
utilise le vibreur, si on ne plonge pas exactement au bon endroit,
la moto prend une bosse, a ajouté le vainqueur du Grand Prix de
France plus tôt cette saison. Et je pense que le fait de
manquer de stabilité de l’arrière, pendant tout le week-end, fait
que l’avant a croisé et je n’ai pas réussi à la récupérer
.
» Johann Zarco ne le cache pas, il est touché par ce quatrième zéro
pointé de la saison. « Je voulais au moins finir la course, au
moins prendre des points, a-t-il affirmé. C’est une manière de dire
que tu as bossé et que tu as eu ta paye. »

Zarco : « C’est sûr que ça
perturbe »

« Mais quand tu casses des motos et que tu te retrouves
avec zéro point, moi, ça me mine beaucoup
», a-t-il
ensuite regretté. Un échec qui intervient alors que son avenir au
sein de Honda se décide. Avant ce rendez-vous hongrois, le pilote
français a affirmé avec vigueur son envie de piloter pour l’écurie
officielle du constructeur japonais. Un élément qui, il le
reconnaît, est source de troubles. « C’est sûr que ça
perturbe. Je voulais prendre position, parce que c’était
important
, a ajouté Johann Zarco. Je souhaite être numéro
un depuis un moment. Je pensais l’être chez LCR, malheureusement ce
n’est pas vu de la même manière. » Si la firme d’Hamamatsu devait
faire un autre choix, le Cannois assure que ça ne sera pas un
problème.

« Si je ne peux pas l’être, je l’accepterai et je ferai
mon job, parce qu’on a quand même un vrai soutien de
Honda
, affirme l’ancien double champion du monde Moto2.
Chez Lucio Cecchinello, ça se passe beaucoup mieux que ce qu’il a
eu par le passé. » Néanmoins, ayant un matériel différent par
rapport à Luca Marini et Joan Mir, le Tricolore concède vivre une
mauvaise passe après avoir eu des résultats brillants. « Ça
fait peut-être perdre une vague plutôt positive, un élan de bons
résultats, qu’on peut perdre sur un enchaînement de trois ou quatre
courses
», a-t-il conclu. Ce qui pourrait faire la
différence alors que les dirigeants de Honda devraient
prochainement faire un choix pour l’avenir.

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