XV de France, la confirmation tombe pour Fabien Galthié
Malgré la victoire du XV de
France face à l’Australie ce samedi (48-33), Fabien Galthié a fait
le bilan : ses Bleus sont moins forts qu’avant.
La tournée d’automne du XV de France a pris fin samedi soir au
stade de France. Après une défaite initiale contre l’Afrique du Sud
(17-32) et un succès sans convaincre face aux Fidji (34-21),
les Bleus l’ont emporté face à une Australie accrocheuse mais trop
limitée (48-33). Après ce succès face aux Wallabies, Fabien
Galthié a tiré un premier bilan à chaud. Et il a fait un constat
factuel.
Invité à s’exprimer au micro de TF1, le sélectionneur tricolore
a notamment été interrogé sur ce qu’il avait pensé des différentes
productions de son équipe. Et il a joué franc jeu. « Si on
compare à il y a quatre ans, on n’est pas au même niveau. Pour être
honnête, il y a quatre ans, on avait quelque chose de plus solide,
plus homogène. […] Là on n’est pas au même niveau. »
Relancé sur le sujet pour tenter de trouver des explications,
Fabien Galthié a tenté une réponse. « Oh la la… Ce qui est
intéressant, c’est que ça nous donne énormément de travail de
recherche (…). Ce n’est pas non-plus nécessaire d’être trop prêt
trop tôt. On a quand même maintenant une bonne expérience, une
bonne vision, on a quand même bien quadrillé les deux ans qui
arrivent. »
Fabien Galthié n’élude pas le problème de la défense
Puis le tacticien est entré un peu plus dans les détails.
« Il y a deux choses qui peuvent poser des problèmes sans
qu’on prévoit. L’imprévu, c’est à dire la blessure. Les joueurs
peuvent se blesser. » Et sans énoncer son deuxième point,
il a enchaîné : « Je sens quand même qu’il y a une grande
émulation, il y a du potentiel. » Mais il a aussitôt été
interrogé sur les douze essais encaissés en trois matchs par les
Bleus. Presque le problème majeur.
« C’est beaucoup trop. C’est vraiment un point
d’amélioration nécessaire. Même si dans le rugby moderne il y a un
gros avantage à l’attaque, on doit faire mieux défensivement pour
retrouver une assise défensive. Je peux vous donner un exemple très
clair : les huit pénalités dans les zones de vingt-deux, et
notamment les pénalités sur plaquage. Là il y a quelque chose à
travailler, c’est évident. » Fabien Galthié a de quoi
s’occuper avant le début du Tournoi des VI Nations prévu le 5
février prochain face à l’Irlande.
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