Wembanyama a cru devoir dire adieu au basket

Ce mardi, Victor Wembanyama s’est
confié à L’Equipe. Le Français a notamment confié avoir eu peur de
ne plus pouvoir pratiquer son sport.
Victor Wembanyama peut enfin se tourner vers l’avenir. Ce mardi,
le Français, de passage du côté de Las Vegas où se déroule
actuellement la Summer League de NBA, a accordé un long entretien
au quotidien sportif français L’Equipe. Le pensionnaire de
la franchise NBA des Spurs de San Antonio a notamment évoqué les
cinq derniers mois qui viennent de s’écouler, durant lesquels il
n’a pas pu jouer au basket, en raison d’une thrombose veineuse.
Tout cela n’est désormais plus qu’un mauvais souvenir. C’est ce
que Wembanyama a lui-même confirmé. Le Tricolore peut désormais Ã
nouveau s’entraîner tout à fait normalement : « Je
suis officiellement autorisé à reprendre. C’est tout frais, j’ai eu
la validation du staff médical des Spurs il y a seulement quelques
heures (vendredi). Ouf, je vais enfin pouvoir rejouer un
peu au basket (rires) ! Ma blessure aura été une aventure,
évidemment, mais le plus dur est passé. Je vais beaucoup mieux
aujourd’hui, physiquement et mentalement. »
Wembanyama : « On ne peut pas
se permettre de prendre des risques »
Le joueur a poursuivi en partageant ses doutes, qu’il a eus lors
de cette longue période, et notamment celui concernant son avenir :
« J’ai eu la peur de ne plus pouvoir jouer au basket. Je pense
qu’il nous arrive tous, parfois, d’avoir des réflexions
irrationnelles sur les sujets qui nous tiennent le plus à cœur.
Mais ce type de pensées te fait aussi changer en tant que personne,
dans le bon sens
 » Malgré tout, ce retour aux affaires ne va pas lui
permettre de répondre présent, avec l’équipe de France, pour
l’Eurobasket : « C’est une décision que j’ai
officialisée tout seul auprès des coaches de l’équipe de
France. Mais je l’ai prise après avoir consulté tous les
staffs médicaux. (…) Quand on a un problème de santé aussi grave
dans la vie en général, pas forcément en tant que basketteur, on ne
peut pas se permettre de prendre des risques. J’aurais beaucoup
aimé que ma rééducation se passe plus vite. Mais sans certitudes,
je ne pouvais pas participer à l’Euro. »
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