28 July 2025 21:57

Vollering choquée, la FDJ-Suez en colère

Favorite, Demi Vollering est
tombée lourdement ce lundi à l’occasion de la 3e étape du Tour de
France Femmes.

La 3e étape entre Le Gacilly et Angers a, certes été marquée par
la victoire au sprint de Lorena Wiebes, mais également par le chute
du peloton dans lequel s’est retrouvé Demi Vollering à 3,5 km de
l’arrivée. Dans un virage, une partie des coureuses s’est couchée
au sol et la Néerlandaise de la formation FDJ-Suez a subi les
conséquences. Si son arrivée, six minutes après Wiebes, n’a rien
changé au classement en raison de la règle des cinq kilomètres où
toutes les coureuses ont finalement terminé dans le même temps que
la gagnante du jour, les conséquences sont ailleurs.

D’une part au niveau physique. Demi Vollering est touchée à la
fesse gauche et au genou et devra passer des examens pour savoir si
elle peut continuer l’aventure sur le Tour de France Femmes 2025.
D’autre part, cette chute n’a pas plu au directeur de la formation
tricolore, Stéphen Delcourt, très en colère contre le peloton à la
fin de l’étape. Annoncée comme la favorite de cette Grande Boucle,
la Néerlandaise est désormais incertaine pour la suite.

« Il y a un vrai manque de respect dans le peloton »

Choquée, touchée physiquement, Demi Vollering a terminé la
course aux côtés d’Amber Kraak et Juliette Labous, ses coéquipières
à la FDJ-Suez. Il faudra attendre les résultats des examens
médicaux pour évaluer réellement la gravité de la chute. Pour
Stéphen Delcourt, patron de la formation française, le peloton a
manqué de respect à la Néerlandaise, ainsi qu’aux coureuses de
manière générale. Une prise de risque importante dans un virage,
qui n’avait peut-être pas lieu d’arriver. Le directeur de la
FDJ-Suez n’a pas caché sa colère après la course.

« Je voudrais juste souligner quand même qu’il y a un vrai
manque de respect dans le peloton. On l’a dit sur le Tour de France
masculin aussi, mais on a vu des comportements de certaines équipes
où il n’y a plus de respect des leaders, il n’y a plus de respect
de certaines sprinteuses et j’aimerais passer un vrai coup de
gueule parce qu’avec ASO (l’organisateur de la course) on l’a dit
ce matin : les athlètes elles-mêmes créent des dangers. » Agacé par
la situation, Delcourt estime que le comportement observé à
l’arrivée sur Angers aurait pu anéantir le Tour de France des
coureuses. Sans doute marqué, lui aussi, par la chute de Vollering,
le directeur a voulu rester positif. « On va rester positif, mais
il faut vraiment que toutes les équipes fassent attention, on ne
joue pas notre vie quand même ici », a-t-il conclu.

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