Verstappen, son infidélité confirmée

Max Verstappen ne se contente plus de régner sur la Formule 1. Deux semaines après avoir décroché son permis pour rouler en GT3 sur la mythique Nordschleife, le Néerlandais a signé ce week-end sa première victoire en endurance, lors de la neuvième manche de la Nürburgring Langstrecken Serie (NLS). Pour l’occasion, il a quitté Red Bull le temps d’un week-end afin de défendre les couleurs d’Emil Frey Racing.

Au volant d’une Ferrari 296 GT3 n°31, partagée avec son équipier britannique Chris Lulham, Max Verstappen s’est élancé depuis la troisième place sur la grille. Autoritaire dès le départ, il s’est imposé à l’intérieur du premier virage pour s’emparer du commandement de la course et ne plus le lâcher.

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Le quadruple champion du monde a ensuite déroulé son rythme implacable, alignant les tours rapides avec une régularité impressionnante. Après quatre heures de course et 28 tours bouclés, l’équipage Verstappen-Lulham s’est imposé avec 24 secondes d’avance, scellant ainsi la première victoire du Néerlandais en GT3.

Les 24 Heures du Nürburgring en ligne de mire

Cette parenthèse en endurance confirme son envie d’élargir ses horizons. Verstappen a toujours répété qu’il ne comptait pas s’éterniser en Formule 1, et son passage en GT3 illustre sa volonté de se confronter à d’autres défis. Son prochain objectif est clair : participer aux 24 Heures du Nürburgring, prévues en 2026 entre les Grands Prix de Miami et du Canada.

À 28 ans, le pilote Red Bull prouve une nouvelle fois sa polyvalence et son goût pour l’extrême. Son nom s’impose désormais aussi fort en GT3 qu’en F1.

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