Vauquelin n’est pas seul

Depuis deux semaines et le départ du Tour de France depuis
Lille, la Vauquelin mania ne cesse de déferler à travers
l’hexagone. Arrivé en pleine confiance sur les routes françaises
après sa belle deuxième place obtenue sur le Tour de Suisse
derrière le Portugais Joao Almeida (UAE Team Emirates), Kévin
Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) a impressionné lors de ces 14e
premières étapes.

Dans le Top 6 du classement général depuis la 2e étape, le
Français s’est accroché durant les trois étapes pyrénéennes afin de
conserver sa place parmi les cadors de cette Grand Boucle 2025.
Vainqueur d’une étape l’an dernier sur le Tour mais 91e au général
à l’arrivée pour sa première participation, le natif de Bayeux
(Calvados) s’est pris au jeu de disputer le classement général
cette année.

Un coup de projecteur sur son équipe

Une motivation qui permet à lui mais également à toute son
équipe de voir plus grand avant la dernière semaine du Tour où le
Ventoux et les Alpes seront au programme avant une arrivée prévue
dimanche prochaine sur les Champs-Élysées après un passage inédit
sur la Grande Boucle du côté de Montmartre : « On a
vraiment beaucoup travaillé. Tous. On a beaucoup bossé. Donc le
travail paie. Mentalement, on arrive à rester dedans. C’est juste
incroyable. Ça pousse tout le monde vers le haut. Ils me poussent
vers le haut. Je ne pense qu’à eux quand je m’arrache dans le
dernier kilomètre, parce que c’est grâce à eux que je suis là.
C’est un cercle vertueux. On se tire tous vers le haut »,
a déclaré le coureur de 24 ans au micro d’Eurosport à l’issue de la
14e étape, samedi.

Des performances qui permettent également de mettre un coup de
projecteur sur l’équipe française, elle qui est amenée à
disparaitre en fin de saison en raison du retrait de ses deux
principaux sponsors.