14 June 2025 19:48

Vasseur se paie la presse italienne

Alors que plusieurs médias
italiens ont révélé qu’il était sur la sellette, ainsi que d’autres
membres de son équipe, en raison des résultats décevants de
Ferrari, le patron français de la Scuderia Fréderic Vasseur leur a
répondu fermement vendredi lors des premiers essais libres du GP du
Canada.

D’après plusieurs journaux italiens, comme La Gazzetta dello
Sport
ou le Corriere della Sera, Ferrari, deuxième du
classement des constructeurs loin derrière McLaren, a trois Grands
Prix pour redresser la barre, sous peine de voir le patron de
l’écurie Frédéric Vasseur être menacé de ne pas poursuivre
l’aventura au-delà de 2025.

Des articles parus en début de semaine que n’a pas manqués de
lire l’ingénieur français, qui a tenu à répondre aux rumeurs
vendredi à Montréal après les deux premières séances d’essais
libres du Grand Prix du Canada, qui ont vu Lewis Hamilton finir 5e
puis 8e, et Charles Leclerc sortir de la piste lors de la première
séance et ne pas pouvoir participer à la deuxième.

« D’abord, je dois rester calme car je vais devoir rendre
visite aux commissaires », a commencé Vasseur, faisant
référence aux amendes infligées par la FIA en cas de jurons.

Vasseur : « Trop, c’est
trop »

L’ingénieur français a ensuite confié qu’il n’avait pas apprécié
que certains membres de son équipe, comme le directeur technique
Loïc Serra, soient nommément critiqués. « Ce sont certains
médias italiens, pas tous, a-t-il poursuivi. Le problème, ce n’est
pas moi, car je peux gérer ça. Il s’agit plutôt des membres de
l’équipe. Lancer leurs noms comme ça, je pense que c’est tout
simplement irrespectueux envers eux, envers la famille. Je ne
connais pas l’objectif. Je ne le comprends pas. C’est peut-être
pour s’en prendre à l’équipe, mais là, je n’en vois pas l’intérêt.
C’est peut-être leur seule chance d’exister. C’est probablement la
raison principale. Mais ça nuit vraiment à l’équipe. À un moment
donné, ça joue sur la concentration. Et quand on se bat pour le
championnat, chaque détail fait la différence. Et depuis le début
du week-end, on ne parle que de ça. »

« Ce n’est pas comme ça qu’on va gagner un championnat. Du
moins, pas avec ce genre de journalistes autour de nous. Nous
sommes confrontés à cette situation quotidiennement en Italie, et
trop, c’est trop. Honnêtement, s’ils veulent que nous réussissions
à un moment donné, nous devons aussi pouvoir travailler dans un
environnement propre. Et nous ne sommes pas encore dans cette
situation. Il faut comprendre que lorsqu’un journaliste dit que
« Ferrari va recruter tel nom pour tel poste », il y a
quelqu’un qui est à ce poste et dimanche soir, le gars dit :
« OK, demain matin je n’aurai plus de travail parce que si ce
qu’il y a dans le journal est vrai, j’aurai quelqu’un à mon
poste ». A Charles Leclerc et Lewis Hamilton (5e et 6e du
championnat) d’améliorer leurs résultats avant la pause estivale
pour faire retomber un peu la pression médiatique…

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