Valentin Vacherot dans la même galère que Loïs Boisson

Valentin Vacherot est entré dans un nouveau monde. Dimanche, le
Monégasque est devenu le joueur le plus mal classé (204e mondial) à
remporter un Masters 1000, en s’imposant à Shanghai lors d’une
finale absolument improbable contre son cousin Arthur
Rinderknech.

En plus d’empocher un très gros chèque,
Valentin Vacherot a fait un bond spectaculaire au classement,
puisqu’on le retrouve désormais au 40e rang. Pendant les 12 mois
qui viennent, il devrait pouvoir disputer les plus grands tournois,
sans passer par les qualifications comme à Shanghai. Mais c’est là
qu’il se retrouve confronté à un problème similaire à celui
rencontré par Loïs Boisson.

Après son parcours de rêve à Roland-Garros, la Française n’avait
pas pu entrer directement dans le tableau de Wimbledon, le tournoi
du Grand Chelem suivant, car la liste des joueurs avait été arrêtée
avant. C’est le même souci pour Vacherot, qui n’est actuellement
pas dans le « cut » pour le Masters 1000 de Paris,

dont la liste a des inscrits a été publiée la semaine
dernière.

Vacherot en lutte avec des Français

La seule possibilité pour Vacherot de disputer le tournoi
parisien (désormais organisé à La Défense et non plus à Bercy),
c’est de bénéficier d’une wild-card. « Ce tournoi, c’est
un rêve de le jouer mais ça ne dépendra pas de moi, ça dépendra un
peu plus des organisateurs », a confié le Monégasque
dimanche sur RMC.

Valentin Vacherot espère donc bénéficier d’une invitation, qui
sera octroyée par le directeur du tournoi Cédric Pioline. Il y a
quatre sésames à distribuer, et plusieurs Français peuvent y
prétendre : Benjamin Bonzi, Adrian Mannarino, Terence Atmane, Gaël
Monfils mais aussi… Arthur Rinderknech. Pas simple…