Valentin Parer-Peintre, changement confirmé

Arrivé l’hiver dernier chez Soudal-Quick Step après avoir
effectué toute sa carrière chez AG2R, Valentin Paret-Peintre (24
ans) a globalement réussi sa première saison au sein de l’équipe
belge, avec une victoire d’étape sur le Tour d’Oman en février, et
bien sûr la victoire au sommet du Mont Ventoux en juillet lors du
Tour de France.

Le coureur français fait le bilan dans une interview à
Dernière Heure Sports et confie sa joie d’avoir rejoint la
formation belge. « Je suis vraiment ravi. Le surnom de
l’équipe, « Wolfpack » (« meute de loups »),
n’est pas qu’un blabla. L’équipe est vraiment
comme une famille, et l’accueil est incroyable. Parmi mes
coéquipiers, je considère déjà Louis Vervaeke et Ilan Van Wilder
comme des amis. »

Paret-Peintre : « Son
transfert peut, d’une certaine manière, être bénéfique pour
l’équipe »

Mais la saison prochaine marquera un tournant pour Soudal-Quick
Step, qui devra faire sans son meilleur coureur des dernières
années, Remco Evenepoel, qui a rejoint Red Bull – Bora Hansgrohe.
Valentin Paret-Peintre estime que ce coup dur peut se transformer
en quelque chose de positif pour l’équipe, et pourquoi pas pour
lui.

« Le départ de Remco va forcément remanier la donne au sein
de l’équipe. Jusqu’à cette saison, et c’était tout à fait normal,
il était toujours notre leader lors des compétitions auxquelles il
participait. Désormais, des gars comme Ilan, (Mikel) Landa et
moi-même, par exemple, devrons assumer davantage de
responsabilités. Son transfert peut, d’une certaine manière, être
bénéfique pour l’équipe. Je veux dire par là qu’il lui donnera un
nouveau souffle, permettant à d’autres joueurs de progresser et de
s’épanouir dans un rôle différent, avec davantage de
responsabilités. »

Objectif courses d’une
semaine

Pour 2026, le coureur français nourrit de belles ambitions :
« Je viserai davantage le classement général des courses d’une
semaine. Je souhaite également tenter ma chance sur un Grand Tour.
Je sais que le parcours du prochain Tour de France, avec son unique
contre-la-montre individuel vallonné, me convient bien, mais je
pense que c’est encore un peu trop difficile pour moi en ce moment.
Je pense qu’il est plus sage de voir d’abord ce que je peux faire
sur un Giro ou une Vuelta. »

En 2024, à seulement 23 ans, « VPP » avait terminé 16e
du Giro et remporté une étape. Sa marge de progression est encore
importante et il peut donc espérer faire mieux.