Urios est (déjà) fâché

Et à la fin, c’est toujours Toulouse qui gagne. Malgré une très
belle résistance face aux triples champions de France, Clermont a
une nouvelle fois subi la loi des Toulousains, dimanche soir sur sa
pelouse du stade Marcel-Michelin (34-24) dans le dernier match au
programme de la 1ere journée de Top 14. Un énième revers face aux
Rouge et Noir qu’avait beaucoup de mal à digérer Christophe Urios
après-coup. Au-delà de cette nouvelle défaite face à la bête noire
des Jaunards, l’entraîneur fort en gueule de l’ASM regrettait que
ses joueurs aient, à ses yeux, trop respecté leurs adversaires, en
particulier durant les quarante premières minutes.

« C’est un match contre Toulouse et encore une fois, ça
fait 0 point. Ça veut dire que sur le plan comptable, on n’a pas
progressé depuis deux ans. Si on prend un peu de recul et de
hauteur, je trouve que sur l’ensemble du match, il y a plein de
choses qu’on ne fait pas bien. En première mi-temps, on respecte
trop ces mecs, moins en deuxième », déplorait l’emblématique
coach clermontois.

Urios : « On aurait
mérité un point »

Urios déplorait notamment le temps passé par son équipe dans son
camp (« On est très mal sortis de notre camp aussi en première
période, on a quasiment joué tout le temps dans nos 30 mètres,
parce qu’on a été contré, parce qu’on a mal géré le coup d’envoi,
parce qu’on a pris des pénalités, c’était compliqué ») comme
les nombreuses erreurs individuelles ayant plombé les chances des
Auvergnats de créer l’exploit face à Toulouse.

« Il y a trop d’erreurs individuelles. Il y a trop de
plaquages manqués ou subis. » Un (premier) coup de gueule qui
n’a pas empêché Urios de penser àun moment que Clermont allait
l’emporter. Mais il a dû vite déchanter. « À 24-24, je pensais
qu’on allait gagner le match. On était mieux, mais à chaque fois
qu’on revenait, on reprenait cinq points (…) J’aurais bien aimé que
l’on prenne un point, on l’aurait mérité ». « L’état
d’esprit a été remarquable et on a été courageux », appréciait
néanmoins le natif de Montpellier, qui n’a donc pas vu que du
négatif.