Urdapilleta fait volte-face !

Officiellement, Benjamin
Urdapilletta (39 ans) avait pris sa retraite le 13 juin dernier
après la défaite en barrages du Top 14 avec Clermont contre
Bayonne. Sauf que l’ouvreur argentin et deuxième meilleur
réalisateur de notre championnat a déjà repris du service, à Buenos
Aires en Argentine sous les couleurs de ses débuts.
La retraite de Benjamin Urdapilleta (39 ans) aura été de courte
durée. A peine retraité, l’emblématique ouvreur argentin qui
faisait encore le bonheur de Clermont il y a peu de temps est déjÃ
sorti de sa retraite. Officiellement, l’ancien numéro 10 des Pumas
avait raccroché les crampons le 13 juin dernier à l’issue de la
lourde défaite des Clermontois en barrages du Top 14 face à Bayonne
sur la pelouse du stade Jean-Dauger. Mais officiellement
uniquement, car revoici déjà Urdapilleta sur les terrains de la
compétition.
Rentré chez lui après la fin de la saison et ce nouveau titre de
champion de France décroché par Toulouse, vainqueur de Bayonne en
demi-finales, le deuxième meilleur réalisateur de l’histoire du
championnat de France, avec 2 515 points inscrits lors d’une
carrière qui avait vu le natif de Buenos Aires défendre également
les couleurs d’Oyonnax et Castres, a déjà repris du service. Et pas
n’importe où.
C’est en effet sous les couleurs du Club Universario Buenos
Aires, soit le club de ses débuts, que l’ancien Clermontois a coupé
sa retraite. Il a fait son retour un mois après à l’occasion d’un
match du Top 12 Superior de l’URBA, le championnat élite des clubs
de la capitale de son pays, où il est né.
Urdapilletta bluffé par le
niveau
Un retour aux sources riche en émotions pour Urdapilleta, qui
s’est signalé en passant trois transformations sans pour autant
parvenir à empêcher la défaite de CUBA. « Je suis très
ému, j’ai passé une très belle semaine au club, j’ai vraiment senti
l’affection des gens. Je suis très heureux de revenir à CUBA après
tant d’années. J’ai eu la chance de revenir lors d’un match contre
l’une des meilleures équipes, qui fait un super
tournoi », a avoué après-coup dans la presse locale le
champion de France 2018 avec Castres, confiant au passage qu’il ne
s’attendait pas à pareil niveau.
« Le niveau de l’URBA est rude, bien plus dur que ce
que j’imaginais. Il y a beaucoup de contact physique, et le jeu va
très vite. J’ai été agréablement surpris. Je suis parti il y a
quinze ans, et ça a beaucoup changé par rapport à ce que je
connaissais. » Et revoici « Urda », jeune
retraité qui ne l’est déjà plus, relancé.
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