“Une honte”, très lourdes accusations contre Laurent Jalabert !
Ancienne figure de France
Télévisions, où il a notamment présenté durant de nombreuses années
le 20 heures de France 2, Bruno Masure n’est pas tendre avec
Laurent Jalabert.
Laurent Jalabert n’est jamais resté éloigné des pelotons. S’il a
mis un terme à sa carrière sportive en 2002, le Mazamétain est
passé de l’autre côté du micro dès la saison suivante en devenant
consultant pour France Télévisions et RTL pour commenter
l’actualité vélo.
Et si grâce notamment au Tour de France, il est devenu, au même
titre que Marion Rousse, l’un des consultants les plus populaires
du paysage audiovisuel français, certains ne manquent pas de
s’offusquer de sa présence sur le service public. Conséquence de
son lourd passif en matière de dopage.
Plus encore que son départ précipité du Tour de France 1998 pour
protester contre la sévérité des contrôles antidopages et sa
décision, dans la foulée, de quitter la fédération française de
cyclisme pour ne pas être soumis au suivi médical, c’est bien
l’annonce en 2013 de ses contrôles rétroactifs positifs à l’EPO
lors du Tour 1998 qui posent problème. Et ce d’autant plus que
l’ancien porteur du maillot jaune avait assuré devant les sénateurs
ne s’être jamais dopé.
Laurent Jalabert, un « dopé non repenti »
Dans la foulée de l’annonce de son recours au dopage, Laurent
Jalabert avait affirmé renoncer à ses activités de consultant pour
RTL et France Télévisions. Mais moins d’un an plus tard, l’ancien
numéro un mondial faisait son retour au micro de France Télévisions
et de RTL, provoquant un certain émoi. C’est notamment le cas de
Bruno Masure, ancien présentateur du 20 heures de France 2.
« Avoir choisi comme « commentateur » un dopé non
repenti comme Jalabert est, pour moi, la honte du « service
public » (et de RTL !) », a-t-il ainsi écrit dans un
billet publié sur le site Cyclisme Dopage, regrettant par ailleurs
que les commentateurs du Tour prennent soin de ne jamais évoquer le
dopage: « J’en veux énormément aux « commentateurs »
de ne jamais prononcer le mot « dopage », jamais, même devant les
« exploits » de Pogacar ou d’Amstrong, jadis !
» Â
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