Une figure de l’OM victime de violences policières à Madrid
Le déplacement de l’OM à Madrid
mardi en Ligue des champions ne s’est pas fait sans
heurt.
Ils étaient 4 000. 4 000 supporters de l’OM à Madrid
mardi pour assister des tribunes du Santiago-Bernabeu nouveau au
retour de l’équipe phocéenne en Ligue
des champions. L’avant-match ainsi a donné lieu au
traditionnel cortège entre le point de ralliement des fans et le
théâtre de la rencontre. Sous étroite surveillance des forces de
l’ordre.
Si aucun débordement notable n’a été déploré pour ce qui est des
visiteurs, les autorités madrilènes, échaudées par les incidents du
dimanche et le dénouement perturbé de la Vuelta dans les rues de la
capitale espagnole, ont parfois eu la main lourde. Comme en 2003
avec le triste précédent de l’affaire Santos Mirasierra.
Cette fois, c’est l’influenceur marseillais Bengous qui a dû
payer de sa personne. Alors que l’intéressé faisait face à un
cordon de policiers munis de matraques, plusieurs coups lui ont été
portés sans sommation. Un manœuvre de dispersion violente que le
trublion des réseaux sociaux, nullement agressif, n’a pas
compris.
« C’est honteux »
« En allant au stade, j’ai voulu faire le cortège avec
mon club, les supporters, la famille et je me suis fait prendre à
partie par des policiers qui tapaient sans savoir ni pourquoi ni
comment, souffle Bengous au média Maritima. Je ne
comprends pas du tout pourquoi une réaction telle que celle des
policiers de la Guardia Civile. Je ne sais pas comment on peut
l’expliquer… Taper des gens gratuitement… d’autant qu’il y avait
dans le cortège des enfants, des femmes, des pères de
famille. »
Et d’ajouter: « Quand je vois le comportement de
certains policiers avec leurs chevaux – je ne sais pas si c’était
l’arrivée du Quinté – et leurs matraques de 50 mètres en train de
taper les gens… je n’ai rien demandé moi ! […]
J’étais là au mauvais moment, au mauvais endroit tout
simplement. Faire le cortège avec les supporters fait partie du
jeu, mais après me faire rouster comme ça, me prendre des coups de
matraque dans le dos, c’est quand même assez
honteux. »
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