“Un travail de longue haleine”, la stratégie gagnante de Popov

Le badminton français est à
l’honneur depuis le triomphe de Christo Popov aux World Tour Finals
en Chine, après avoir battu le numéro 1 mondial, Shi Yu Qi, en
finale.
Il fait partie de ceux dont la fierté devait être immense au
moment du succès de Popov en Chine, le week-end dernier pour les
World Tour Finals. Cyrille Gombrowicz, le Directeur Technique
National du badminton en France s’est confié à Eurosport,
en parlant de ses poulains, mais aussi de sa vision de cette
réussite.
Pour lui, le succès récent de Popov n’a rien de vraiment
étonnant : « On était plusieurs à savoir que Christo Popov
avait toutes les qualités pour gagner un grand titre, puisqu’il
n’était vraiment pas loin depuis plus de six mois (…) Mais là,
l’exploit, c’est d’avoir enchaîné contre les tout premiers mondiaux
des matches tendus et à chaque fois de les avoir faits basculer en
sa faveur. C’était vraiment un enchaînement fort. »
« C’est un travail de longue haleine »
Alors que Christo Popov a brillé récemment, son frère Toma (15e
mondial) et Alex Lanier (7e) font tout autant honneur au badminton
français. Un niveau d’excellence atteint après de nombreuses années
de travail : « C’est un travail de longue haleine qui est mené
par la Fédération et par la direction technique nationale. Ça fait
plus de 25 ans qu’il y a un travail important, que ce soit au
niveau de la détection, qui s’est améliorée et de la formation des
plus jeunes. Maintenant, on a des joueurs qui commencent le
badminton à 6 ou 7 ans, alors qu’auparavant, c’était peut-être à
11-12 ans. Et ils sont mieux formés. »
Pour l’ambition de devenir une grande nation du badminton
français, Gombrowicz avoue attendre un peu : « Si on parle de
nation majeure, c’est la Chine, la Corée ou encore le Japon qui
essaie depuis plus de 20 ans et qui est en passe de le devenir.
Mais c’est l’ambition affichée de la Fédération : devenir une
grande nation de badminton ».
De plus, réaliser de tels exploits, permet de casser
des barrières psychologiques selon le DTN du badminton : « Le fait
de faire des performances qui n’ont jamais été réalisées auparavant
par un joueur français, bien sûr que ça casse des barrières
psychologiques. Ça permet de surmonter des moments difficiles dans
un match, de s’accrocher et puis de faire basculer une rencontre,
ça c’est certain ».


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