6 October 2025 13:59

Un tandem Mauresmo-Parmentier aux commandes des Bleues ?

Selon les informations de
L’Equipe, Amélie Mauresmo est favorite pour redevenir capitaine de
l’équipe de France de BJK Cup en remplacement de Julien Benneteau.
L’actuelle directrice de Roland-Garros garderait son poste et
serait épaulée par Pauline Parmentier.

En raison de son maintien en deuxième division, l’équipe de
France de BJK Cup ne jouera pas entre avril 2025 et avril 2026. La
Fédération française de tennis peut donc prendre tout son temps
pour décider qui sera le nouveau ou la nouvelle capitaine des
Bleues, en remplacement de Julien Benneteau, dont le contrat n’a
pas été renouvelé suite à son échec dans sa tentative de faire
remonter la France dans le groupe mondial au printemps dernier.
L’Equipe révélait à la fin du mois d’août qu’Amélie
Mauresmo, légende du tennis féminin français (deux titres en Grand
Chelem, n°1 mondiale), avait fait acte de candidature, après Sophie
Amiach (61 ans), quart de finaliste de l’Open d’Australie 1984, et
Pauline Parmentier (39 ans), ex n°40 mondiale, coach des Bleues
depuis fin 2022 et actuelle responsable de la filière féminine
(plus de 15 ans).

Ce lundi, le quotidien sportif assure qu’Amélie Mauresmo
est désormais favorite pour redevenir capitaine, elle qui l’avait
été de 2012 à 2016.
L’ancienne gagnante de l’Open
d’Australie et de Wimbledon 2006, âgée de 46 ans, serait épaulée de
Pauline Parmentier, qui était déjà coach des Bleues pendant l’ère
Benneteau. Le fait qu’Amélie Mauresmo soit directrice de
Roland-Garros ne pose pas problème à la Fédération française de
tennis, elle pourra porter les deux casquettes.

Des joueuses françaises
irrégulières

Le prochain rendez-vous de l’équipe de France est fixé à avril
2026, où les Bleues disputeront une phase de poules dont elles
tenteront de s’extirper dans le but de jouer un barrage pour la
montée à l’automne. La route vers le groupe mondial est
encore longue, d’autant que l’équipe de France ne compte plus que
quatre joueuses dans le Top 100
: Loïs Boisson (22 ans,
38e), Elsa Jacquemot (22 ans, 65e), Varvara Gracheva (25 ans, 82e)
et Léolia Jeanjean (30 ans, 94e). Diane Parry (23, 104e) et
Tiantsoa Rakotomanga Rajaonah (19 ans, 130e) peuvent également
aspirer à une sélection. Mais toutes ces joueuses manquent
grandement de régularité sur une saison pour pouvoir rêver de
briller dans le groupe mondial à moyen terme.

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