Un scandale dénoncé chez les Bleues après France-Allemagne !
Pauline Peyraud-Magnin, la
gardienne de l’équipe de France féminine, est montée au
créneau pour dénoncer les attaques dont les Bleues ont été victimes
sur les réseaux sociaux.
Encore raté. L’équipe de France féminine en a été quitte pour
une nouvelle désillusion à l’Euro féminin. Sorties en tête de son
groupe après deux belles victoires sur l’Angleterre et les
Pays-Bas, les Bleues ont cédé aux tirs au but face à l’Allemagne
après avoir pourtant rapidement mené au score et évolué l’essentiel
de la rencontre en supériorité numérique.
Les filles de Laurent Bonadei accusaient le coup après cette
cruelle élimination, samedi. Et les jours qui ont suivi ont été
particulièrement difficiles. Conséquence de la défaite mais
également des violentes attaques dont elles ont été la cible sur
les réseaux sociaux. Du cyberharcèlement dénoncé par Pauline
Peyraud-Magnin, la gardienne des Bleues pour qui cette
situation est « inacceptable ».
« La déception est immense, pour nous, nos familles, et pour
vous, les supporters qui nous ont portées. Mais il y a une chose
encore plus dure à accepter que la défaite : c’est la haine»,
a-t-elle écrit pour commencer sur son compte Instagram.Â
« Depuis hier, les réseaux deviennent un espace de
violence, de racisme, d’insultes… Et ça, c’est
inacceptable !, a-t-elle poursuivi. On peut être
frustré, on peut être triste, on peut même être en colère. Mais
jamais, jamais la haine ne devrait avoir sa place dans ce
sport. »
Selma Bacha particulièrement visée
Une joueuse tricolore a été particulièrement visée: Selma Bacha,
à qui de nombreux supporters ont reproché de ne pas avoir participé
à la séance de tirs au but et d’avoir déclaré que la qualification
des Allemandes n’était pas méritée. « J’ai lu, j’ai entendu,
j’ai encaissé.  Je n’ai pas de réponse à donner à la
méchanceté. Je préfère garder en tête les messages de respect et de
soutien. Parce qu’on ne traverse pas ce genre de moment avec de la
haine, mais avec du cœur. Ce n’est pas une question de revenir plus
fortes. C’est une question de revenir plus justes », avait
écrit la Lyonnaise pour désamorcer la situation.
« Dans le sport, il y a des hauts et des bas. Des victoires
qui font rêver et des défaites qui brisent un peu. Mais une chose
est sûre : on ne triche pas. On joue avec le coeur, toujours
», a renchéri la Turinoise, ajoutant que les Bleues
reviendraient « plus fortes, plus unies »,
avec « la rage de faire
mieux » et « un esprit de
revanche ».
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