16 December 2025 08:05

Un retrait de points pour le Stade Toulousain ?

En plus de devoir s’acquitter
d’une amende pour la signature de Melvyn Jaminet en 2022, le Stade
Toulousain pourrait écoper d’une nouvelle sanction.

L’affaire Jaminet n’en continue pas de faire des vagues depuis
les récentes révélations de L’Equipe sur les conditions de
l’arrivée de Melvyn Jaminet au Stade Toulousain en 2022. La Ligue
nationale de Rugby a en effet annoncé que l’autorité de régulation
du rugby (A2R) s’était saisie du dossier du transfert de
l’arrière international, arrivé chez les Rouge et Noir en
provenance de Perpignan.

« L’A2R s’est saisie du dossier », a confié
la LNR à l’AFP, prenant soin de préciser que l’instance
« effectuera ses diligences dans le cadre de ses propres
procédures et en toute indépendance. »
L’A2R, l’ancienne
Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG), est
une instance cogérée par la Ligue et la Fédération et sous la
responsabilité de la FFR

Cette annonce intervient alors que la Ligue et le Stade
toulousain ont récemment indiqué avoir trouvé un accord financier
sur le sujet. Suite à une procédure de médiation, les champions de
France se sont engagés à payer une amende de 1,3 million d’euros.
Mais le club haut-garonnais n’est pas au bout de ses peines.

Le Stade Toulousain sous la menace

Le Stade Toulousain se retrouve en effet désormais sous la
menace d’une sanction pouvant aller de l’amende à la rétrogradation
en passant par l’interdiction de recrutement, l’interdiction de
participer aux phases finales ou un retrait de points. Concernant
le retrait de points ou le bannissement des phases finales, il ne
pourrait s’appliquer qu’à la saison à venir.

Le quotidien L’Equipe avait révélé que pour pouvoir
quitter Perpignan pour Toulouse, Melvyn Jaminet, dont la clause
libératoire s’élevait précisément à 450 000 euros, n’avait eu
d’autre choix que de contracter deux emprunts et se faire prêter au
total 450 000 euros. Une somme que le Stade Toulousain, qui s’y
était pourtant engagé, n’avait jamais remboursé à l’arrière
international français puisque le versement de cette somme r aurait
amené Toulouse à dépasser le plafond autorisé par le salary cap en
vigueur dans le rugby français, soit 10,7 millions d’euros

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