un pays éliminé sur tapis vert ?
La Coupe du monde 2026 pourrait
voir l’un de ses engagés potentiels éliminé via un recours
juridique.
Le Mondial
2026 débute dans moins de six mois (le 11 juin
prochain) – avec 48 engagés pour la première fois de l’histoire de
la compétition – et pourtant six qualifiés demeurent à déterminer.
Cela par le biais de barrages qui ne rendront leur verdict qu’en
mars prochain.
Parmi les nations concernées par cette ultime phase éliminatoire
figure la République démocratique du Congo, en balance avec la
Nouvelle-Calédonie et la Jamaïque pour rejoindre une poule d’ores
et déjà occupée par le Portugal, la Colombie et l’Ouzbékistan. Une
vraie chance de qualification aujourd’hui menacée.
Le Nigeria conteste en effet officiellement le statut de
barragiste de la RD Congo. Cela en raison d’irrégularités
prétendument observées lors du barrage africain entre les Léopards
et les Super Eagles. L’angle d’attaque nigérian auprès de la FIFA
concernant les joueurs binationaux.
La FIFA invitée à trancher
Comble de l’ironie, le Nigeria s’appuie sur une règle congolaise
pour justifier son recours. « La loi de la République
démocratique du Congo n’autorise pas la double nationalité »,
souligne le Dr Sanusi Mohammed, secrétaire général de la Fédération
nigériane, estimant ainsi que la FIFA a été « induite en
erreur » par la sélection de Chancel Mbemba.
« Il ne relève pas de la responsabilité de la FIFA
d’interpréter ou de faire respecter les lois nationales sur la
citoyenneté. Il n’appartient pas à la FIFA de connaître les lois
internes de chaque pays ; c’est pourquoi nous avons officiellement
attiré l’attention de la FIFA sur cette question et nous attendons
désormais son verdict », conclut la Fédération nigériane
de football.
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