4 December 2025 22:21

Un joueur de Soyaux-Angoulême condamné à de la prison

George Tlisley (33 ans), le
centre ou ailier néo-zélandais de Soyaux-Angoulême, en Pro D2, a
été condamné jeudi par le tribunal d’Auch à deux ans de prison dont
un an ferme avec aménagement pour violences conjugales. Le joueur à
dix jours pour faire appel.

Quand les faits divers rattrapent une fois de plus le rugby
français. On ne compte plus les joueurs du monde de l’ovalie ayant
eu maille à partir avec la justice ces dernières années. George
Tilsley est venu agrandir encore davantage la liste ce jeudi. Pour
une affaire de violences conjugales, le centre (ou ailier) du club
de Soyaux-Angoulême, pensionnaire de Pro D2, a été condamné par le
tribunal judicaire d’Auch. L’international néo-zélandais (30
sélections) a écopé de deux ans de prison dont un an ferme avec
aménagement et l’autre avec sursis probatoire.

L’ancien joueur d’Agen, son premier club en France, passé
ensuite par Bordeaux-Bègles, Perpignan, Toulouse et de nouveau le
SUA avant d’atterrir à l’échelon d’en-dessous, en Charente, était
jugé consécutivement à des accusations de deux anciennes
partenaires. La Dépêche nous apprend que les deux femmes, dans
leurs rapports respectifs, avaient toutes deux qualifié le rugbyman
d’homme dont l’attitude se dégradait sous l’effet de l’alcool.

Tilsley a dix jours pour
faire appel

A entendre les deux plaignantes, Tilsley était alors capable de
devenir très menaçant, insultant et même de faire pleuvoir les
coups et d’étrangler ses compagnes, en plus de leur faire subir des
pressions psychologiques, au point pour ses deux ex-petites amies
d’avoir craint pour leur vie, selon elles. Le All Black de l’actuel
12e du classement de Pro D2 n’en est pas à sa première du genre,
puisqu’il avait déjà été condamné à une peine de prison, deux ans
plus tôt, toujours pour des faits de violence sur l’une de ses
compagnes de l’époque.

Le 6 novembre dernier, le joueur de Soyaux-Angoulême, entendu
pendant six heures, avait nié toute violence physique en dépit des
témoignages assurant le contraire. En revanche, Tilsley avait
reconnu des disputes, mais simples d’après l’intéressé, provoquées
par ses infidélités répétées. Le Néo-Zélandais, qui devrait quoi
qu’il en soit effectuer sa peine ferme sous bracelet électronique,
a dix jours pour faire appel.

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