Un international algérien envoyé en prison ?

Poursuivi pour deux chefs
d’accusation, un international algérien risque la prison s’il
venait à être reconnu coupable.
Saïd Benrahma ne traverse pas la meilleure période de sa
carrière. Dans le dur du côté de Neom SC, club saoudien qu’il a
rejoint définitivement l’été dernier après un passage du côté de
Lyon,
l’international algérien de 30 ans (40 sélections, 4 buts) n’a pas
été appelé par Vladimir Petkovic pour ce rassemblement
du mois d’octobre.
En difficulté sur le rectangle vert, l’ancien Lyonnais doit en
parallèle gérer une affaire extra-sportive. En effet, Saïd Benrahma
fait l’objet de deux chefs d’accusation en Angleterre, liés à la
possession de chiens dangereux incontrôlables, rapporte The
Sun.
Les faits remontent à juillet 2023. A cette époque, l’Algérien
évoluait du côté de West Ham et vivait à Hornchurch, dans l’est de
Londres, où il a régulièrement été aperçu en train de promener ses
deux chiens, Ghost et Cali. Lors de l’une de ces sorties, son XL
Bully aurait blessé un homme prénommé Luke Rehbin, qui aurait
également été attaqué par l’American Bulldog du joueur.
Benrahma risque gros
Et alors qu’il devait plaider devant le tribunal d’instance de
Willesden jeudi dernier, Benrahma ne s’est pas présenté car il se
trouvait en Arabie saoudite. Le tabloïd britannique ajoute
que les avocats du joueur, qui contestent fermement ces
accusations, ont demandé un report de l’audience. Le magistrat a de
son côté accepté que l’affaire soit jugée par le tribunal
correctionnel et non pas devant la cour criminelle.
Dès lors, Benrahma comparaîtra devant le tribunal en personne ou
par visioconférence d’ici la fin du mois d’octobre. Et s’il venait
à être reconnu coupable et donc à être condamné, il risquerait une
amende, voire une peine de prison, ainsi qu’une interdiction de
posséder un chien ou encore l’euthanasie de ses animaux.
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