16 June 2025 23:27

un couple accusé d’avoir tué, découpé, fait bouillir et cuisiné un homme de 60 ans

La description des faits a de quoi donner la nausée. Trois personnes, deux hommes et une femme, sont jugés depuis ce lundi aux assises de Rodez (Aveyron) pour avoir tué un homme de 60 ans, puis avoir tenté de faire disparaître le corps en le faisant bouillir.

Comme l’expliquent Libération et Actu.fr, le suspect principal est un homme âgé de 58 ans, un certain Philippe S., installé dans la commune de Saint-Sernin-sur-Rance, qui aurait fomenté et perpétré ce crime, avec l’aide de deux complices, sa compagne et un homme plus jeune faisant partie de leur entourage.

Selon Libération, toute l’affaire est partie d’un signalement émis en février 2023 par l’ex-compagne de la victime, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de lui. Au cours de leurs recherches, les gendarmes auraient fini par repérer le véhicule du disparu, avec une femme d’une quarantaine d’années au volant.

Cette dernière aurait ensuite expliqué aux forces de l’ordre que le disparu, surnommé “Diego”, lui avait prêté sa voiture afin qu’elle et son conjoint puissent nourrir ses chiens pendant son absence. Méfiants, les enquêteurs ont toutefois poussé leurs investigations et découvert “deux guitares appartenant au disparu ainsi que des effets personnels dans la maison du couple”, d’après Actu.fr.

Placés en garde à vue, les deux individus ont d’abord tenté de maintenir leur version des faits, avant d’avouer le meurtre de “Diego”. D’après le témoignage de Philippe S., ce crime aurait été motivé par la volonté de voler au sexagénaire un demi kilogramme de cannabis, que ce dernier faisait pousser dans sa ferme située dans la commune de Brasc.

Après avoir commis le meurtre, Philippe S. et sa compagne auraient décidé de faire disparaître le corps et, selon Actu.fr, “de continuer à faire vivre ‘Diego’ administrativement pour pouvoir toucher les aides sociales que ce dernier percevait”.

En poursuivant leur interrogatoire, les gendarmes ont réussi à faire avouer au couple de suspects comment le meurtre s’était déroulé. D’après leurs témoignages, Philippe S. aurait agi en présence de sa compagne, avec l’aide d’un complice plus jeune.

Après s’être introduits au domicile de “Diego”, les deux hommes auraient frappé et ligoté leur victime. S’y reprenant à plusieurs reprises, les agresseurs auraient fini par serrer les liens tellement fort que la victime aurait succombé à une asphyxie.

D’après Libération, Philippe S. aurait ensuite entrepris de faire disparaître le corps en le découpant puis en le cuisinant, prétextant de “respecter la transmigration de son âme” ! Il aurait appliqué son plan macabre avec l’aide de ses complices, basculant dans l’horreur absolue.

“Après avoir ouvert et évidé le corps, il a fallu prendre soin de ne pas percer les boyaux, raconte le quotidien. Découper minutieusement, détacher les vertèbres une à une et brûler les viscères et la tête. Faire bouillir les autres bouts dans de l’eau et des produits chimiques. Ajouter des légumes et des herbes pour masquer l’odeur insoutenable.”

D’après les différentes sources, les restes de la victime ont ensuite été enterrés. Comme l’explique Actu.fr, “ce sont des analyses dentaires qui ont permis d’identifier le sexagénaire, l’état des restes du corps retrouvés ne permettant pas aux légistes de le faire ni de déterminer les causes de la mort”.

A la suite de ces aveux, le couple a été mis en examen, tout comme leur complice, arrêté dans la foulée. L’enquête s’est ensuite poursuivie, corroborant la plupart des éléments figurant déjà au dossier et ajoutant des éléments sur le profil psychologique du suspect principal.

Libération décrit ainsi Philippe S comme “un original (…) proche de l’ésotérisme et parfois de la dérive sectaire”. Ces dernières années, il aurait notamment vécu “dans un écovillage”, où il se serait présenté “comme un ‘druide'” et où il aurait tenté “d’avoir de l’emprise sur celles et ceux qui l’entourent”. Expulsé de cette communauté, il se serait ensuite installé avec la quadragénaire arrêtée en même temps que lui.

Sans profession, cet homme est par ailleurs décrit par ses anciennes compagnes comme un manipulateur exerçant une violence psychologique et les forçant à des relations échangistes par un “contrat de soumission”. Ces dernières années, il aurait également tenté, en vain, de lancer un produit appelé “‘potion magix’, un aphrodisiaque qu’il comptait vendre dans des sex-shops”.

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