Un coéquipier de Pogacar dans la tourmente

Tadej Pogacar n’a finalement pas réalisé la passe de trois.
Ecrasant vainqueur à Hautacam puis lors du contre-la-montre en côte
vers Peyragudes, le Slovène a en effet dû se contenter de la
deuxième place, samedi, lors de l’étape reine des Pyrénées. La
faute à Thymen Arensman, parti dans l’échappée du jour et qui est
parvenu à résister dans la montée vers Superbagnères.

Fort de ses quatre minutes d’avance sur Jonas Vingegaard au
classement général, Tadej Pogacar est resté sage, s’en remettant à
ses coéquipiers pour imprimer un rythme effréné dans le groupe
maillot jaune et décourager ses rivaux. A cet effet, le travail de
Nils Politt a suscité de très vives réactions. Car avec ses 1m92 et
ses 80 kgs, le coureur allemand était jusqu’à présent davantage
connu pour ses talents de rouleur que de grimpeur.

« Ce qui est vraiment impressionnant, c’est que ce sont
des leaders de grosses équipes devant. Que des équipiers de
Pogacar, des Nils Politt, qui arrivent à mesurer l’écart là-dessus,
c’est assez étrange », n’a pas hésité à s’étonner Romain
Bardet sur sa moto Eurosport.

Nils Politt, c’est louche…

Et l’étonnement était partagé par Bertrand Latour.
« J’ai arrêté de suivre le cyclisme dernièrement. Nils
Politt, que je connaissais rouleur, est devenu grimpeur
? », a-t-il ainsi écrit sur X. Et pour de nombreux
amateurs de cyclisme, cette performance de Nils Pollitt, vainqueur
d’étape sur le Tour, en 2021 à Nîmes, est un autre symbole des
supposées pratiques douteuses de l’équipe UAE.