un casse-tête et un test pour Pékin

La Chine veut se poser en facilitateur de paix entre Israël et l’Iran, mais cette nouvelle guerre débutée vendredi montre surtout le décalage entre les ambitions chinoises au Moyen-Orient et ses moyens d’action.
C’est un silence qui en dit long sur l’embarras à Pékin face à la guerre qui a éclaté entre Israël et l’Iran vendredi 13 juin. Le président chinois Xi Jinping a attendu quatre jours pour s’exprimer, appelant mardi les deux parties “à une désescalade du conflit aussi vite que possible” tout en proposant de “jouer un rôle constructif” sur le plan diplomatique. Sans ajouter beaucoup plus de détails.
C’est peu dire que cette nouvelle guerre qui embrase encore un peu plus le Moyen-Orient gêne Pékin aux entournures. À l’heure où le pays veut se présenter sur la scène internationale comme une superpuissance qui pèse diplomatiquement et capable d’offrir une alternative aux États-Unis, ce conflit illustre les limites de ses ambitions.
L’Iran, un partenaire stratégique pour la Chine
En 2021, la Chine et l’Iran ont également signé un partenariat sur 25 ans qui, entre autres choses, actait l’entrée de l’Iran dans le fameux programme géant d’investissement chinois des Nouvelles routes de la soie.
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