Un cas de dopage aux JO de Paris 2024 !

En seulement un an, tout peut basculer. Le 9 août 2024, sur le
ring du Court Philippe-Chatrier, Lazizbek Mullojonov a atteint le
sommet en décrochant le titre de champion olympique dans la
catégorie des poids lourds (-92kg) après avoir gagné un combat par
décision unanime contre l’Azerbaïdjanais Loren Alfonso.

Cependant, moins d’un an plus tard, une mauvaise nouvelle est
tombée pour le boxeur ouzbek avec l’annonce de l’Agence
Internationale de Tests (ITA), responsable du programme antidopage
pour World Boxing, la nouvelle fédération internationale qui doit
remplacer l’Association Internationale de boxe amateur (IBA) auprès
du Comité International Olympique (CIO). Lors d’un contrôle hors
compétition effectué le 11 juin dernier, les analyses ont révélé un
« résultat d’analyse anormal ». En effet, des métabolites de la
méthastérone ont été trouvées dans l’échantillon A prélevé lors de
ce test.

Mullojonov risque gros

Une substance prohibée par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) en
tant que stéroïde anabolisant androgène, qui, d’après le communiqué
de l’ITA, favorise « une croissance musculaire rapide » et « une
augmentation de la force et de la puissance ». Lazizbek Mullojonov
a maintenant la possibilité de solliciter l’analyse de
l’échantillon B pour tenter de démontrer son innocence.

Cependant, si le second test confirme le résultat initial, le
boxeur ouzbek, qui a remporté le titre olympique l’année dernière à
Paris, pourrait être confronté à une suspension de plusieurs
années. En attendant la conclusion de la procédure disciplinaire,
supervisée par l’ITA en collaboration avec World Boxing, le natif
de Ferghana est actuellement sous le coup d’une suspension
provisoire. Pour celui qui a été champion d’Asie des super-lourds
(+92kg) en 2022 et a décroché la médaille de bronze chez les poids
lourds lors des championnats du monde à Tachkent en 2023, ce test
positif pourrait sérieusement compromettre sa carrière.