UBB, inquiétude avant le déplacement en Afrique du Sud
Tenante du titre en Champions
Cup, l’Union Bordeaux-Bègles entame sa campagne cette saison par un
périlleux déplacement en Afrique du Sud.
Pas de passe-droit pour le tenant du titre. Vainqueur de la
Champions Cup la saison passée, l’Union Bordeaux-Bègles a droit un
cadeau empoisonné pour le début de la campagne 2025-2026 : l’un de
ces fameux déplacements en Afrique du Sud, particularité de ce
qu’on appelait à l’époque la Coupe d’Europe.
« Un premier match en Afrique du Sud, c’est un
défi, confirme Yannick Bru dans les colonnes de L’Equipe.
Changement de météo, de saison, d’altitude, et d’altitude rugby,
aussi ! » Et en prime il faudra affronter une équipe
solide : « Je suis impressionné par la profondeur de
l’équipe des Bulls. Mais c’est un rendez-vous qu’on ne peut pas
manquer. On sait que le moindre faux pas en Champions Cup, c’est
quasiment synonyme d’élimination. »
La saison passée, Toulouse était reparti d’Afrique du Sud sans
le point de bonus offensif, et ce détail avait pesé lourd. Avec
« seulement » 19 points sur 20 possibles, Antoine Dupont
avait terminé deuxième de leur groupe derrière… l’UBB. Et c’est
Bordeaux qui avait eu le droit de recevoir lors de la demi-finale
XXL entre les deux clubs.
Attention aux blessures pour l’UBB
Mais le point sensible, avec ce voyage aussi loin dans le Sud,
concerne bien évidemment l’aspect physique. « Forcément, ça
fait toujours chier d’avoir un jour de voyage entier pour aller
dans un autre pays où ce n’est pas la même saison, alors qu’en
Europe, tu peux faire un déplacement de maximum trois heures en
avion, et l’histoire est réglée, confirme le centre du Stade
Rochelais, Jules Favre. Ce n’est pas la même chanson. Là, tu
pars le dimanche après le match, tu as encore plein de courbatures,
tu fais une journée de voyage dans l’avion, dans les aéroports, les
bus, et tu ne t’entraînes pas là où tu t’entraînes d’habitude. Tout
est différent, mais après, on le sait, et on
l’anticipe. »
Yannick Bru garde aussi un mauvais souvenir. « Après
notre déplacement chez les Bulls il y a deux ans (défaite
46-40), on avait joué face au Stade Français la semaine
suivante (défaite 26-30), on avait blessé trois joueurs
dans la première demi-heure. On va essayer de mieux anticiper ça
cette fois. » Une habitude à prendre, mais une habitude
dont les clubs se passeraient bien…
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