Trois bonnes raisons de regarder les fléchettes

Vous ne vibrez pas encore avec
les exploits de Luke Littler, Luke Humphries ou encore Michael van
Gerwen ? Voici quelques bonnes raisons de monter dans le train qui
mène au monde merveilleux des “Darts”.
L’ambiance est délirante
C’est la première chose qui saute aux yeux quand on regarde les
fléchettes, et notamment les championnats du monde qui se disputent
actuellement à l’Alexandra Palace de Londres. Aux
« Darts », on vient en grande partie pour la fête et pour
le spectacle. Les tribunes sont remplis de spectateurs surexcités,
pour la plupart venus avec un improbable déguisement, et grandement
« aidés » par les nombreuses pintes de bière posées sur
les tables (à consommer avec modération).
Les joueurs font leur entrée sur leur chanson fétiche, et
malheureusement vous n’entendrez plus cette semaine
« Titanium » ou « Mr Brightside », car Stephen
Bunting et Nathan Aspinall ont quitté la scène. Ensuite, on vibre
au son des « yeaaahh » à chaque fléchette dans le triple
20, en espérant le mythique « 180 ». Le public joue
d’ailleurs un rôle important lors des rencontres. Le Français
Thibaut Tricolore a mal géré ce paramètre lors de son élimination
au 1er tour. Et même le champion du monde en titre, le prodige Luke
Littler, n’y échappe pas. Lundi, l’Anglais s’est mis à dos une
partie de la foule, ce qui promet une ambiance électrique pour son
quart de finale jeudi soir…
Le suspense est au rendez-vous…
En tout cas, en général ! A ce niveau de compétition, tout se
joue sur une ou deux fléchettes, et la tension est à son maximum.
Une volée ratée, et l’adversaire peut reprendre l’ascendant dans un
set et donc dans le match. On voit parfois un joueur dominer et ne
pas conclure, ou un autre s’offrir une remontée fantastique avec un
« finish » (les trois dernières fléchettes pour conclure)
venu de l’espace.
Du côté des têtes d’affiche, la star Luke Littler reste le
favori à sa propre succession. Et tout le monde espère un choc au
sommet samedi soir contre Luke Humphries ou contre le Néerlandais
Michael van Gerwen, qui a retrouvé son regard de tueur.
Ça fait bosser le calcul mental
Pour une manche, il faut atteindre 0 tout pile en partant de
501. Et l’autre règle à connaître, c’est qu’un joueur doit
impérativement conclure par un « double », en touchant
l’une des cases qui bordent la cible, ou en visant la bulle, le
petit point rouge au centre, qui vaut 50.
Et ensuite, en fonction des premières volées, il faut sortir la
calculette. 83 pour finir ? Facile, c’est triple 17 puis double 16.
132 ? OK, on peut partir sur triple 20, puis 20, et on retombe sur
le double 16. Comme tout va très vite, il n’est pas toujours
évident de calculer en temps réel. Vous avez tout à fait le droit
de faire confiance aux joueurs (et aux commentateurs, qui ont
l’habitude de manier ces chiffres), et de vous laissez porter.
Bonus : C’est diffusé en clair
Les fléchettes sont diffusées en France sur la chaîne
L’Equipe.


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