Top 10 et salaires moyens en D1 féminine

Si les meilleures joueuses de
l’élite féminine française gagnent bien leur vie, les salaires
moyens demeurent dérisoires pour la plupart.
Le football féminin en France n’est plus tout à fait
le parent pauvre de la FFF. Président de la ligue
féminine de football professionnel (LFFP), Jean-Michel Aulas veille
à la bonne structuration d’une D1 jusqu’alors négligée en termes de
salaires. La création de la Ligue pro, le 1er juillet dernier, aura
été en ce sens une étape importante, comme la refonte prochaine de
la convention collective.
En attendant, les deux locomotives de la Première Ligue que sont
l’OL et le PSG, deux abonnés à la Ligue
des champions dotés d’infrastructures sans égal à
l’échelle hexagonale, trustent le top 10 de la hiérarchie des
salaires. La Lyonnaise Tabitha Chawinga mettant tout le monde
d’accord avec une rémunération mensuelle de 80 000 euros.
L’intéressée devance ainsi sa coéquipière Tarciane (70 000
euros), puis les internationales tricolores Marie-Antoinette Katoto
(PSG / 60 000 euros), Kadidiatou Diani (OL /
60 000 euros) et Wendie Renard (OL / 50 000 euros).

Les dix
joueuses les mieux payées de la Première Ligue.
Des salaires à la hausse en D1 féminine
A Lyon comme à Paris, le salaire moyen des joueuses ainsi se
veut confortable. De l’ordre de 20 000 euros au sein du club
rhodanien, et à hauteur de 13 000 euros pour ce qui est du
club de la capitale. Le Paris FC, désormais sous la coupe de la
famille Arnault, arrive loin derrière sur la troisième marche du
podium, avec un salaire moyen observé de 3000 euros.

Quel
salaire moyen observé pour chacun des clubs de Première Ligue.
La LFFP a conscience du chemin qui reste à parcourir mais
insiste sur la dynamique positive insufflée. Le salaire minimum est
passé à 1820 euros par mois, conformément à la convention
collective en vigueur chez les messieurs, et les salaires cette
saison ont connu une hausse comprise entre 10 et 15%.
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