Tony Parker, les confidences de Vincent Collet

C’est une nouvelle assez inattendue que Tony
Parker a révélée vendredi dans les colonnes de L’Equipe.
L’ancien meneur de jeu, devenu hommes d’affaires et président de
l’ASVEL, souhaite donner un nouveau sens à son après-carrière en
devenant entraîneur, à 43 ans. « TP » rêve de coacher un
jour en NBA, et même s’il n’en a pas besoin pour entraîner
outre-Atlantique, il va entamer à partir de la semaine prochaine
des cours au Mans pour tenter d’obtenir son diplôme d’entraineur en
mai 2026.

Vincent Collet, l’ancien sélectionneur de
l’équipe de France devenu conseiller des Cleveland Cavaliers, était
au courant de ce changement souhaité par Tony Parker, puisqu’il lui
a demandé d’être son « mentor » tout au long de cette
année d’études. Le coach de 62 ans a évidemment accepté, persuadé
que son ancien meneur peut un jour prendre place sur une banc.

« Ce n’était pas une évidence qu’il
souhaite devenir coach. Il ne faut jamais penser que c’en est une
de toute façon. Maintenant, à partir du moment où il en a envie,
c’est sûr qu’il a un profil pour pouvoir réussir, assure Collet
dans les colonnes de L’Equipe. (…) Tony est quelqu’un qui
incarne le leadership plus que n’importe qui. Quand on parle de
coaching, il y a la verbalisation, les consignes données, mais il y
a aussi ce que tu incarnes. Tony est déterminé, c’est un gagneur
ultime. Ce sont des atouts qui vont lui permettre de faire ce job
et, je l’espère, au plus haut niveau. Les autres aspects peuvent
s’apprendre. Là où il va devoir travailler, c’est sur tous les
aspects managériaux, créer une cohésion dans les équipes qu’il va
diriger. Mettre chacun à sa place, gérer les ego. C’est souvent
cela qui fait la différence. »

Parker et Collet on décrypté de
nombreux matchs

Vincent Collet révèle également qu’il a passé
entre 8 et 10 heures par jour pendant quatre jours avec Tony Parker
l’a passé à Lyon pour disséquer le plus grand nombre de matchs de
basket. « On a pris des matchs de haut niveau, tout à la fois
dans le basket international et la NBA. Il voulait voir comment
décrypter un match, aussi bien en attaque qu’en défense. (…) Même
s’il connaît parfaitement le basket, il y a des choses à replacer.
Et puis le basket évolue tellement vite ces dernières années. (…)
Ca nous a permis de discuter aussi sur de la gestion d’équipe, des
choses fondamentales pour t’assurer que tout le monde va être à sa
place. Des choses pour lesquelles il n’a pas forcément, tout de
suite, la même sensibilité. Quand il était le meneur de l’équipe,
bien sûr qu’il savait. Mais quand tu es de l’autre côté de la
barrière, c’est différent. »

Avec un tel mentor, vainqueur de huit
médailles internationales avec les Bleus et de deux titres de
champions de France, Tony Parker sera à très bonne école !