Tony Parker, la grande annonce !

Alors qu’il vient de débuter sa
formation d’entraîneur, Tony Parker a déjà trouvé un poste. Sa
nouvelle carrière est officiellement lancée.
Les meilleurs joueurs de la génération 2009 vont sans doute
avoir du mal à y croire. Lors de la Coupe du Monde U17 en Turquie
l’été prochain, les Bleuets auront sur leur banc un certain Tony
Parker, le meilleur joueur de l’histoire du basket français. A 43
ans, l’ancien meneur de jeu a entamé cet automne une formation pour
devenir coach, lui qui est président de l’ASVEL depuis 2014 mais a
choisi de se réorienter. Et sa première expérience d’entraîneur se
fera sur le banc des Bleuets. L’annonce a été faite par la
Fédération française de basket ce vendredi en début d’après-midi,
et Tony Parker a ensuite donné plus de détails dans une interview Ã
L’Equipe.
« J’avais beaucoup parlé de cette nouvelle carrière
avec mon père (décédé le 5 octobre dernier, ndlr). Comment je la
commence. Et ça nous paraissait logique, à tous les deux, de
commencer par l’équipe de France et une équipe de France jeunes.
J’ai donc postulé pour le poste de coach de l’équipe de France U17.
Et, comme un symbole, le jour de l’anniversaire de mon père, le 15
octobre, la Fédération Française de Basket m’a appelé et m’a dit
que j’avais le job », raconte le joueur aux 181
sélections en équipe de France.
Tony Parker: « Les dix,
quinze prochaines années, je serai à fond dans ce
job-là  »
Même s’il est totalement inexpérimenté, « TP » assure
avoir convaincu les dirigeants de la FFBB: « Ils m’ont dit
qu’ils étaient très impressionnés par rapport à mes premiers jours
de stage et tout ce que j’avais fait au mois d’août et au mois de
septembre. Et que c’était suffisant à leurs yeux, que j’étais la
bonne personne pour accompagner ce projet avec les U17. »
Le fait d’avoir seulement commencé sa formation il y a quelques
mois ne lui interdit pas de déjà coacher (« Là , si je
voulais, je pourrais coacher directement en pro ! »,
affirme-t-il).
« J’avais déjà reçu des offres pour aller en G-League.
Mais pour moi, c’est important de commencer en France. J’en fais un
principe et je veux respecter le job de coach. Maintenant, j’ai
envie de me lancer. Les dix, quinze prochaines années, je serai Ã
fond dans ce job-là  », fait savoir Tony Parker, qui
compte bien aller jusqu’au bout de son cursus et ne cache pas son
souhait de vouloir un jour coacher en NBA et en équipe de France A.
Mais avant, celui qui souhaite rester président de l’ASVEL va
entraîner les U17, qu’il compte bien amener sur le podium de la
Coupe du Monde, avant de les accompagner à la Coupe du Monde U19
l’année suivante.


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