Tony Parker, c’est confirmé !

Alors qu’il débute à peine sa
nouvelle carrière d’entraîneur, Tony Parker est déjà cité pour un
poste prestigieux.
C’est un nouveau défi que s’est lancé Tony Parker. Âgé de 43
ans, l’ancien basketteur devenu président de l’ASVEL et
entrepreneur a décidé de se rapprocher à nouveau du terrain pour
enfiler le costume d’entraîneur. Avec des objectifs plein la tête
mais sans brûler les étapes. La première consiste à se former pour
obtenir son diplôme. « Ça a démarré et ça se passe très
bien », explique-t-il dans une interview accordée à RMC
Sport.
« Là , je sors d’une semaine à l’INSEP et petit à petit
les choses se mettent en place, poursuit le quadruple champion
NBA. C’est beaucoup de théorie et franchement, c’est très
intéressant. Je suis très content de la faire. La formation
française est très bonne. On voit en ce moment tous les joueurs
qu’il y a en équipe de France, on est sur une voie très positive,
on a des joueurs talentueux. Et moi, je veux juste amener ma pierre
à l’édifice. »
Guidé par son « envie de transmettre » et de
« redonner au basket français », l’ex-meneur des
Bleus n’a en réalité pas grand-chose à apprendre au niveau du jeu.
Mais cette formation a beaucoup à lui apporter en termes de
pédagogie, de management. En plus encore. « Je fais aussi
une formation au niveau de la vidéo parce que j’ai vraiment envie
de couper mes matches et savoir ce que je veux donner à mon futur
coach vidéo », dit-il.
Tony Parker chez les Bleus, c’est déjà validé
« Donc il y a pas mal de choses que je veux d’abord
faire dans ma formation et après on verra. Au mois de mai on passe
le diplôme et en juin je serai free agent »,
annonce-t-il. Sera-t-il alors déjà temps pour l’ancienne star des
San Antonio Spurs de retourner en NBA ? « C’est le
rêve ultime, admet-il. Mais je ne me ferme aucune porte.
Pour l’instant, je veux juste passer mon diplôme, faire comme tout
le monde et avoir toute cette base. »
« Je pense que cette pause de cinq ou six ans (après sa
carrière de joueur) a été nécessaire pour moi mentalement parce que
ça m’a tellement manqué que j’ai envie de retrouver cette petite
drogue, cette adrénaline, cette compétition, ce challenge d’être de
nouveau sur le terrain », ajoute « TP » que
certains,
comme Jacques Monclar, verraient bien intégrer à court terme le
staff de l’équipe de France, dont son grand ami Boris Diaw est le
manager.
« Sur les équipes nationales, ce sont des choses qui
sont intéressantes, reconnaît « Babac ». Quand
il y a des entraîneurs qui sont vus pour le poste d’une équipe
nationale, c’est aussi le lien qu’ils peuvent avoir l’équipe
nationale. On l’a vu avant. Vincent (Collet) a été un ancien
joueur, Frédéric Fauthoux aussi. Ils connaissent les valeurs de
l’équipe de France et comment marche la maison. Et donc ça c’est
sûr que c’est quelque chose de positif. »
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