Terrible annonce pour le projet du Paris FC

Le projet du Paris FC, propriété
de la famille Arnault depuis moins d’un an, pose déjÃ
question.
C’était l’une des curiosités de cette première journée de Ligue
1. Promu dans l’élite du football français, le Paris FC débutait sa
saison dimanche après-midi sur le terrain d’Angers. Et malgré le
fait d’avoir disputé une grande partie de la deuxième période en
supériorité numérique,
les Franciliens se sont inclinés (0-1).
Une première quelque peu décevante pour le club racheté il y a
moins d’un an par Antoine Arnault, fils aîné du fondateur de LVMH,
Bernard. Il faut dire que le PFC dispose déjà du 4e plus
gros budget de Ligue 1 (130 millions d’euros, selon
L’Equipe). Mais pour le moment, les investissements
réalisées ne sont pas suffisants Daniel Riolo, qui s’interroge déjÃ
sur le projet mis en place.
« Pour l’instant ça ne marche pas, pour l’instant, on n’est
pas dans le projet qui a été décrit. Au-delà du mercato, je pose la
question : quelle est l’idée du PFC, que veulent-ils faire ?
Objectif entre 8e et 13e ? Ce que je ne comprends pas, c’est
pourquoi ça devrait être l’objectif du PFC », a déploré confie
l’éditorialiste sur RMC.
« Avec cette équipe-là , tu joues le maintien »
« Vas-y franchement, sort l’oseille, a poursuivi Riolo,
qui aimerait voir les nouveaux propriétaires passer la vitesse
supérieure. Dans ce championnat où la moitié des équipes sont
des cadavres, tu es l’un des seuls clubs qui a de l’oseille, je ne
comprends pas, vas-y direct. Envoie et va tout de suite chercher
entre 5e et 7e. Tu peux le faire dans ce championnat qui est
faible. Gagne du temps, brûle des étapes, envoie et va chercher les
joueurs. »
Dans de cas contraire, Daniel Riolo craint le pire pour le
projet de la formation parisienne. « Le PFC ne veut pas se
faire pigeonner, je l’ai compris, a-t-il d’abord admis.
Mais ça n’empêche pas que je ne suis pas d’accord. S’il y a un
moment pour y aller et pour le faire, c’est maintenant car 70% des
équipes ne peuvent pas recruter. Il faut être ambitieux tout de
suite, il y a un train à prendre maintenant, envoie ton argent.
Avec cette équipe-là , tu joues le maintien. »
Depuis l’ouverture du mercato estival, le PFC a dépensé un peu
plus de 40 millions d’euros sur quatre joueurs. Nhoa Sangui
(Reims), Moses Simon (Nantes), Otavio (Porto) et dernier en date,
Willem Geubbels (Saint-Gall).
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