Tadej Pogacar démasqué

Tadej Pogacar s’est fixé
plusieurs objectifs pour 2026 et il est déjà à pied d’œuvre pour
atteindre l’un d’entre eux.
En 2025 plus que jamais, Tadej Pogacar s’est transformé en un
véritable glouton. Un ogre qui a surclassé la concurrence, quelle
que soient les épreuves sur lesquelles il s’est aligné. À quelques
(très rares) exception près. Et c’est justement sur ce dernier
point que le Slovène a décidé d’axer sa préparation pour la saison
qui arrive. Il ne s’en est pas caché :
il veut remporter les Classiques qui manquent à son
palmarès.
Pour cela, le champion du monde sur route en titre est déjà à
pied d’œuvre, comme l’a raconté La Voix du
Nord. Le quotidien a eu vent de la rencontre inattendue
d’un de ses lecteurs avec Tadej Pogacar survenue ce mardi sur le
parcours de Paris-Roubaix. « En arrivant au carrefour de
l’Arbre, j’ai vu au loin des voitures UAE (…). Puis j’ai vu le vélo
arc-en-ciel et j’ai compris que c’était Pogacar. » Et ce
fameux témoin a même eu droit à un petit selfie avec le quadruple
vainqueur du Tour de France.
« Je lui ai demandé si je pouvais le prendre en photo,
il m’a répondu qu’il n’y avait aucun problème et il a même
posé. » Tadej Pogacar n’était pas seul puisqu’il avait
notamment à ses côtés Tim Wellens et Nils Politt. Le leader d’UAE
Emirates est donc au turbin avec cette nouvelle reconnaissance des
lieux, le tout en plein hiver sur des routes encore moins
praticables qu’au mois d’avril lorsque se court l’épreuve.
Tadej Pogacar a retrouvé sa motivation
En 2025, Pogacar avait participé pour la première fois de sa
carrière professionnelle à « l’Enfer du Nord » et il
avait fait mieux que briller en terminant à la seconde place
derrière le maître des lieux, Mathieu van der Poel. Pourtant, la
course ne s’était pas jouée à grand chose. Une mauvaise
appréciation du Slovène dans un virage lui avait finalement couté
la victoire. Ou du moins la possibilité de lutter jusqu’au bout
avec Van der Poel.
Apparu un peu las à la fin de cette saison dominée de la tête et
des épaules, Tadej Pogacar a donc déjà retrouvé sa motivation pour
l’exercice suivant. Outre Paris-Roubaix, il visera Milan-San Remo
qu’il n’a pas non plus gagné jusque-là et qu’il a terminé à la
troisième place en 2025. Et puis sûr, il voudra égaler la
« ‘manita » de Bernard Hinault sur le Tour de France.


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