Tadej Pogacar, choc sur le Tour de France !
S’il a dominé les débats durant
les trois semaines du Tour de France, Tadej Pogacar a semblé se
désintéresser de certaines victoires d’étape, à la grande surprise
de Jordan Jegat.
Jordan Jegat est sans doute la véritable révélation française de
ce Tour de France 2025. Car si Kevin Vauquelin a été le Tricolore
le plus en vue, il n’était pas un inconnu pour le grand public.
Conséquence notamment de sa victoire d’étape sur le Tour, l’an
dernier. Et sa deuxième place sur la Flèche Wallonne au printemps
ou plus récemment sur le Tour de Suisse généraient inévitablement
beaucoup d’attentes.
Ce Tour 2025, conclu à une très belle 10e place au
classement général, constitue à l’inverse le premier véritable fait
d’arme de Jordan Jegat. Le leader de la formation TotalEnergies,
qui travaillait à l’usine à 20 ans, a changé de monde sur cette
grande boucle et frayé en montagne avec les stars du peloton.
« Finalement, on ne les voit pas tant que ça. Ils sont
souvent protégés par leur équipe, a-t-il confié à cet effet
auprès de RMC. Mais quand on les croise, on les regarde avec un
autre oeil, comme des grands champions. On les admire. Lors de la
10e étape, j’étais avec eux dans la dernière ascension et je me
suis dit: ‘C’est quand même quelque chose’. »
Une victoire d’étape lui paraissait néanmoins inaccessible.
« Bien sûr, je donnerais mon Top 10 contre une étape, il
n’y a aucun débat. Mais si on enlève celles des sprinteurs, celles
de Pogacar et celles des autres champions, il ne reste pas grand
chose pour les autres », a-t-il expliqué.
« Pour le coup, ça m’a vraiment choqué »
A cet effet, le Breton a eu bien du mal à comprendre pourquoi
Tadej Pogacar avait semblé se désintéresser de certaines victoires
d’étape, notamment dans les Alpes. « Pour le coup, ça m’a
vraiment choqué. À l’arrivée, j’ai vu Thymen Arensman ou
Ben O’Connor gagner et ça m’a vraiment étonné. Je ne sais pas s’il
avait le moyen de le faire mais c’est étonnant de voir que Pogacar
ne les a pas battus », a-t-il soufflé.
« Parfois, on se pose la question la veille: est-ce que
Pogacar ou les Visma-Lease a bike vont vouloir gagner? On essaye
d’appréhender ce scénario et de pouvoir le contrer. Mais on n’a pas
forcément le choix », a-t-il poursuiv, ajoutant :
« Cette année, les UAE ont été moins dominants. Ils ont
perdu Joao Almeida rapidement, Pavel Sivakov a été malade. C’est
plus la Visma-Lease a bike de Jonas Vingegaard qui a décidé du sort
de la course. »Â
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