Tadej Pogacar, c’est confirmé !

Si, comme attendu, Tadej Pogacar
a remporté un quatrième Tour de France,  le Slovène a confirmé
son usure mentale après trois semaines très
intenses.
Tadej Pogacar a pris tous les risques, dimanche, pour décrocher
une cinquième victoire sur ce Tour de France 2025. Malgré une
chaussée détrempée, le maillot jaune est ainsi passé plusieurs fois
à l’offensive, n’hésitant pas à faire la descente de la butte
Montmartre. Las, le Slovène est tombé sur un os en la personne de
Wout van Aert, impérial sur les pavés parisiens.
Alors qu’il était apparu sur la défensive depuis plusieurs
jours, le champion du monde de titre a retrouvé son goût pour
l’attaque. « Aujourd’hui (hier), c’est la nature de
la course, avec les temps neutralisés pour le classement général,
qui ont permis d’avoir une bagarre en tête de course. Tous ceux qui
voulaient ont pu se livrer, c’était de la course pure »,
a-t-il confié auprès du Parisien.
S’il n’a pas parachevé la conquête de son quatrième Tour de
France avec une cinquième victoire d’étape, Tadej Pogacar s’est un
peu plus rapproché d’Eddy Merckx, Bernard Hinault, Jacques
Anquetil, Miguel Indurain et leurs cinq sacres sur le Tour. Et
l’objectif est désormais clair pour le leader de la Team
UAE-Emirates.
Tadej Pogacar et les risques du burn-out
« Évidemment, ça sera un but de gagner cinq
Tours », a-t-il lancé, semblant bien plus dans le flou
concernant sa fin de saison. « Pour l’instant, je n’ai pas
d’objectifs précis. À part le Championnat du monde cette année, et
le Tour de Lombardie, a soufflé celui qui était attendu à la
Vuelta. Je donnerai mes autres objectifs bientôt. Tout est
possible, mais maintenant, je ne pense à aucune
course. »
Car de son propre aveu, Tadej Pogacar doit composer avec une
certaine lassitude, visiblement plus mentale que physique.
« Le burn-out, mental ou physique, arrive dans beaucoup de
sport. On s’entraîne beaucoup, on est parfois trop obsédé par ça.
Tout le monde veut en faire toujours plus, a-t-il expliqué sur
le risque du burn-out. Les burn-out peuvent arriver n’importe
quand et ça peut m’arriver aussi. Si je fais un burn-out à ce stade
de ma carrière, je m’arrêterai là et je pourrai être content de ce
que j’ai réalisé. »
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