Stéphanie Frappart, un scandale dénoncé avant la finale

Alors qu’elle doit arbitrer la
finale Espagne-Angleterre, Stéphanie Frappart a été prise pour
cible par la presse espagnole.
Si les Bleues ont entretenu leurs mauvaises habitudes en
échouant dès les quarts de finale de l’Euro, éliminées aux tirs au
but par l’Allemagne, il y aura bien une Française en finale,
dimanche. Stéphanie Frappart a en effet été désignée par l’UEFA
pour arbitrer le match Espagne-Angleterre.
Quatrième arbitre lors de la finale de l’Euro en 2022 et lors de
celle de la Coupe du monde 2019, Stéphanie Frappart sera cette fois
arbitre principale et sera entourée de deux autres Français,
Camille Soriano à la touche et Willy Delajod à l’assistance vidéo.
Deux Italiennes compléteront le quatuor : Francesca di Monte et
Maria Sole Ferrieri Caputi.
« Je suis très heureuse d’avoir été sélectionnée
pour arbitrer la finale de l’Euro féminin. C’est un grand honneur
et une grande fierté à l’issue d’un tournoi magnifique »,
a-t-elle réagi. Si la désignation de la Francilienne a été saluée
par la Fédération, la presse espagnole s’est émue de sa
nomination.
Mundo Deportivo balance sur Stéphanie Frappart
Le Mundo Deportivo n’a pas manqué de rappeler en effet
que l’arbitre tricolore avait été à l’origine d’une décision
particulièrement controversée lors de cet Euro. Après avoir officié
lors des deux rencontres de groupe Finalnde-Suisse et
Allemagne-Pologne, Stéphanie Frappart a également arbitré le quart
de finale entre la Norvège et l’Italie.
Mais lors de ce match, la Française avait accordé un penalty à
la Norvège suite à un contact entre Elena Linari et Ada Hegerberg.
Or, la Norvégienne était clairement en position de hors-jeu. Si
cette décision était restée sans conséquence, l’ancienne Ballon
d’Or ratant le cadre, le quotidien basque voit en Stéphanie
Frappart l’«arbitre du scandale» et considère que sa
décision constitue « l’un des moments les plus
controversés de championnat d’Europe ».
« Au moment où le ballon a été joué, l’attaquante
norvégienne numéro 14 était en position de hors-jeu.
Cependant, l’infraction de retenue a eu lieu alors que le ballon
était encore en l’air, hors de portée des joueuses, et l’attaquante
ne participait pas activement au jeu à ce moment-là. Par
conséquent, la position de hors-jeu n’était pas
sanctionnée », avait pourtant justifié l’UEFA dans un
communiqué.


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