Stade Toulousain, le verdict tombe

Alors que le club était menacé de lourdes sanctions (comme une
possible exclusion de la phase finale du Top 14 cette année, voire
pire), Toulouse s’en est finalement bien tiré dans l’affaire
Jaminet, avec « seulement » un retrait de deux points au
classement. Si certains présidents de clubs du Top 14 sont
d’ordinaire très bavards, ces derniers se sont montrés plutôt
discret cette fois au moment de réagir à cela, comme l’a noté
L’Équipe.

Mais, ce n’est pas le cas de Bernard Lemaître qui a pris la
parole pour évoquer la faible sanction infligée au club qui reste
sur trois titres de champion de France. « Je n’ai pas assez
d’éléments. Deux points ? En Angleterre pour un cas comparable, les
Saracens ont été rétrogradés en seconde division (en 2020). Ils
sont remontés grâce à un propriétaire puissant d’ailleurs. Tout le
monde ne dit pas la vérité dans cette affaire », a notamment
déclaré le président de Toulon.

Lemaître : « Une sanction tout à
fait digeste »

« Le Stade Toulousain est une icône. Si tu le massacres, tu
affaiblis le rugby professionnel français et l’équipe de France.
Là, non. C’est une sanction tout à fait digeste. (…) Tous les clubs
ont recours à des combines même si c’est en déclin dans le nombre
comme dans les pratiques », a par la suite expliqué ce dernier,
lors d’un entretien accordé au quotidien sportif français.

« Là, ça tombe sur le Stade Toulousain, un club dont je ne
dirais pas de mal, je suis trop respectueux du travail accompli.
J’admire ce club sur le plan organisationnel et ses résultats en
sont la conséquence, pas autre chose. Le président a fait une
erreur et il la pensait réparée. (…) Il faut une autorégulation
encadrée. Pour empêcher la fraude, il faut que la règle soit
acceptée par tous », a ensuite poursuivi Lemaître, qui a été
confronté à deux affaires récemment liées à Cheslin Kolbe et Dan
Biggar.