Stade Toulousain, la triste vérité éclate

La démonstration de force du
Stade Toulousain, dimanche, face à Toulon a rassuré les Rouge et
Noir avant le départ des internationaux.
Le Stade Toulousain est toujours aussi intraitable à domicile.
Une semaine leur défaite à Pau, les Rouge et Noir ont profité de
leurs retrouvailles avec Ernest-Wallon pour renouer avec la
victoire et offrir un récital offensif. Il a eu beau s’agir de
Toulon en face, le RCT a été corrigé comme l’UBB il y a quinze
jours, les champions de France en titre l’emportant 59-24 après
avoir inscrit huit essais.
« Le Stade toulousain est une grande équipe. Il n’y a rien Ã
dure sur leur victoire », devait bien reconnaître Pierre
Mignoni à l’issue de la rencontre. Ils nous ont fait
mal. » Et le son de cloche était le même dans la bouche
de Teddy Baubigny, le talonneur toulonnais.
« C’était trop fort oui, on était prévenus, il fallait
être efficaces, disciplinés, on a eu des occasions mais on ne les a
pas mis au fond. On a regardé le score, il y avait 20-3 sans savoir
pourquoi, mais alors déjà qu’à quinze c’est difficile, à treize on
en prend soixante c’est la triste vérité », a-t-il
expliqué au micro de Canal+.
Romain Ntamack savoure
De leur côté, les Toulousains ne boudaient pas leur plaisir.
« Ça fait plaisir. On concrétise tout le travail fait
cette semaine, a souligné Romain Ntamack. C’est dommage
d’être encore en réaction après la défaite à l’extérieur de la
semaine dernière. La deuxième mi-temps a été très sérieuse. Tout ce
que l’on met en place depuis le début de l’année commence Ã
prendre. On est plutôt fiers de nous ce soir. »
La plupart des joueurs présents sur la pelouse ce dimanche soir
pouvaient rejoindre leur sélection le cœur léger. « Mettre
59 points à Toulon avant de partir à Marcoussis, c’est mieux
qu’autre chose. Il nous tarde de partir », a avoué Anthony
Jelonch tandis que Laurent Thuéry, l’entraîneur de la défense
toulousaine se félicitait de leur niveau de jeu :
« On a vu qu’ils étaient en forme internationale, les
Français comme les Argentins d’ailleurs. » Â


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