Sprint, Tebogo très convoité

Et si, à l’avenir, Letsile Tebogo ne revêtait plus sa tunique bleu ciel lors des plus grosses compétitions internationales ? Si on en est pas encore là, la possibilité n’est cependant pas à exclure complètement. En effet, alors qu’il est devenu le premier africain à remporter la médaille d’or lors du 200 m des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Botswanais ne manque pas de convoitises, comme il l’a récemment expliqué.

« J’ai eu trois offres sur la table : le Qatar, Abu Dhabi (Émirats arabes unis) et la Tunisie. Ce sont les trois offres qui sont sur la table. Nous leur avons dit combien nous valons, et ils ont promis de faire mieux. Ils ont dit « chaque année, voici ce que nous pouvons vous offrir ». Les offres sont arrivées, mais elles ont toutes été rejetées », a notamment expliqué ce dernier (22 ans), qui a été gâté par le gouvernement de son pays après son sacre olympique.

Tebogo : « Pour l’instant, ce n’est pas un sujet »

« Il faut être absent du sport pendant, je pense, quatre ans (trois en réalité) sans représenter aucun pays avant de pouvoir changer pour un autre. Donc, pour l’instant, ce n’est pas un sujet », a par la suite déclaré Tebogo, lors d’une interview accordée à la radio Duma FM. Alors que la nationalité sportive du médaillé d’argent sur le 4×400 m lors des JO de Paris 2024 fait visiblement plusieurs pays, le principal intéressé n’a pour le moment pas craqué.

Cet été, une histoire assez similaire avait également fait beaucoup parler. Car, d’après plusieurs médias, la Turquie avait « recruté » quatre athlètes jamaïcains médaillés à Paris, à savoir Roje Stona, Wayne Pinnock et Rajindra Campbell, respectivement en or au disque, en argent à la longueur et en bronze au lancer de poids, ainsi que Jaydon Hibbert, recordman du monde juniors au triple saut (17,87 m) et 4e lors des JO 2024.