Spanoùlis et l’AS Monaco au pied du mur

Sévèrement battue mardi soir à
l’Adidas Arena (92-67), l’AS Monaco est au bord du gouffre.
Vasílios Spanoúlis, l’entraîneur de la Roca Team, ne veut pas
baisser les bras même si le vent est contraire.
L’AS Monaco faisait déjà pâle figure dimanche lors du match 1 de
la finale de la Betclic Élite contre le Paris Basketball et cette
défaite dans la capitale (94-82). Mardi soir, la Roca Team a réussi
à faire pire avec une nouvelle défaite et surtout, un écart de 25
points sans que l’on y trouve à redire. Désormais menée par deux
succès à rien, la bande à Vasílios Spanoúlis est au pied du mur.
L’ennui pour elle est que l’on peine à déceler quelques motifs
d’espoir pour le match 3 programmé ce vendredi sur le Rocher
(20h30), déjà le match du titre pour l’équipe
parisienne.
Comme l’indique L’Équipe, en dehors des cinq premières
minutes de la partie, l’AS Monaco a toujours semblé hors du coup,
incapable de réagir et de stopper l’euphorie de la formation
emmenée par un T.J. Shorts des grands soirs (28 points, 3 rebonds,
5 passes). Résultat des courses, la Roca Team n’y a vu que
du feu et son technicien avait la tête des mauvais jours. « On est
très loin de nos standards, regrettait le Grec dans des propos
repris par L’Équipe. On n’a pas réagi (à la défaite du match 1). On
se plaint trop, on ne se bat pas assez, sur les rebonds notamment.
Notre mentalité, notre attitude doivent changer. Chacun doit se
regarder dans le miroir. »
L’absence de Mike James
pèse
Sur le parquet, Elie Okobo (9 points à 3/8 au tir et 4 passes),
Matthew Strazel (5 points, 2/8 au tir) et Nick Calathes (5 points,
2/9 au tir, 2 passes, 2 ballons perdus) n’ont pas été à la hauteur.
Il serait mentir que de ne pas souligner l’impact de l’absence de
Mike James. Le meneur américain, suspendu par son club jusqu’au
début de la finale et blessé par la suite, manque énormément à l’AS
Monaco, sans parler du forfait de Daniel Theis. Pour
autant, alors que le vent souffle fort de face, Vasílios Spanoúlis
y croit et veut inverser la vapeur.
« Je dois endosser les responsabilités et faire en sorte
de trouver des solutions, reprend l’entraîneur, toujours à
L’Équipe. Quelque chose doit changer. Nous ne sommes pas
l’équipe de ces six derniers mois qui a joué la finale de
l’Euroligue. Bien sûr, il est logique que les problèmes autour de
l’équipe (blessure et suspension de Mike James, blessure et forfait
de Daniel Theis) affectent l’équipe mais on ne doit pas penser à
ces choses. Dans une série, tout peut changer. Barcelone était mené
2-0 chez nous en play-offs de l’Euroligue et il a fallu jouer un
match 5 pour les éliminer. »


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