«Sorry, Baby», récit tendre d’une lente guérison après un traumatisme

Projeté jeudi 22 mai en clôture de la « Quinzaine des cinéastes », l’une des sections parallèles du Festival de Cannes, Sorry, Baby, premier long métrage de la réalisatrice américaine Eva Victor, met en scène Agnès, une jeune femme intelligente et introvertie. Victime d’une agression sexuelle, elle va se reconstruire petit à petit pour retrouver goût à la vie.
De notre envoyé spécial à Cannes
Brillante doctorante en littérature d’une université de Nouvelle-Angleterre, dans le nord-est des États-Unis, Agnès mène une vie tranquille dans sa petite maison, en compagnie de son chat. La visite, de temps à autre, de sa grande amie Lydie égaie son existence morne. Et un jour, son directeur de thèse l’agresse sexuellement. Ce traumatisme plonge la jeune femme dans une période au cours de laquelle elle va essayer de donner un sens à ce qui lui est arrivé et tenter de reprendre le cours de sa vie.
« L’histoire d’une amitié salvatrice »
« Je voulais faire un film qui s’ancre dans la guérison à la suite d’un traumatisme. Mais pour moi, le cœur du film, c’est l’histoire d’une amitié salvatrice. Et tout le processus de guérison est rendu possible par ces moments de joie et d’amitié », explique la réalisatrice qui interprète elle-même le rôle principal, Agnès.
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