25 July 2025 20:37

Sinner, l’ombre du dopage est de retour

Tout frais lauréat de Wimbledon,
Jannik Sinner vient de prendre une décision qui ne manque de pas
faire jaser et ravive les suspicions.

Suspendu trois mois en début d’année, Jannik Sinner a su faire
oublier rapidement ses mésaventures en brillant sur le court, avec
à la clef une finale mémorable perdue contre Carlos Alcaraz à
Roland-Garros
et un titre majuscule arraché aux dépens du même Espagnol à
Wimbledon.
Cela pour conforter son rang de numéro un mondial.

Pourtant, l’Italien a pris une décision étrange au timing
dangereux ces jours-ci. En réintégrant dans son staff mercredi le
préparateur physique Umberto Ferrara. Ni plus ni moins qu’un des
deux hommes qui ont failli lui coûter sa réputation et sa carrière
si l’on s’en tient aux faits jusqu’alors exposés et jugés.

Sinner, le spray de la discorde

C’est en effet ce personnage qui a acheté le fameux spray
contenant du clostébol – un produit interdit – avant d’en
recommander l’usage à Giacomo Naldi, le kiné de Jannik Sinner,
alors victime d’une coupure à un doigt de la main gauche. En
massant par la suite le tennisman, l’intéressé l’aurait contaminé
au clostébol. En d’infimes quantités retrouvées dans les urines du
patron du circuit lors de contrôles antidopage effectués les 10 et
18 mars 2024.

Un tribunal indépendant a finalement conclu à la responsabilité
des deux encadrants concernés, jugeant du reste Jannik Sinner non
coupable de toute faute ou négligence. Ce dernier a finalement
écopé de trois mois de suspension par le biais d’un accord passé
avec l’Agence mondiale antidopage. Umberto Ferrara et Giacomo Naldi
avaient eux été écartés avant même l’US Open 2024.

« Ça recommence », dixit l’ancien kiné de Sinner

Aujourd’hui, le retour du préparateur physique incriminé dans
l’entourage de Jannik Sinner fait naturellement polémique. Y
compris auprès du kiné par ailleurs impliqué. « Voilà, ça
recommence. Le cauchemar reprend, comme l’été dernier
, dixit
Giacomo Naldi dans des propos rapportés par la Repubblica. Je
n’ai absolument pas l’intention de commenter. C’est une histoire
qui m’a profondément attristé, qui a nui à mon image. Quand le
moment sera venu, nous en parlerons tranquillement.
 »

Et d’insister alors que sa réaction ne manque pas de susciter
interrogations et suspicions de l’autre côté des Alpes. « Je
veux juste qu’on me laisse tranquille. Je préfère ne pas commenter.
Peut-être qu’un jour je le ferai, mais pour l’instant, c’est trop
douloureux.
» Cela tout en assurant être resté malgré tout en
bons termes avec Jannik Sinner.

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