Simon peinée pour Braisaz-Bouchet

Revenue après sa 14e place sur le
sprint du Grand-Bornand jeudi sur les menaces reçues par sa
coéquipière chez les Bleues, et qu’elle avait volée, Justine
Braisaz-Bouchet en marge de son retour, la semaine précédente à
Hochfilzen, Julia Simon, avouant au passage qu’elle n’a pas été
épargnée non plus, a condamné la violence de ces
messages.
Dans un premier temps, il n’avait été question que de la
performance sportive de celle qui avait plongé sans le vouloir
l’équipe de France féminine de biathlon dans une atmosphère très
désagréable depuis la reprise de la Coupe du monde et, plus
largement, depuis de longs mois et la découverte de ce qui est très
vite devenue « l’affaire Simon ».
Julia Simon, 21e du sprint d’Hochfilzen pour son retour à la
compétition et 19e ensuite de la poursuite lors de ce même week-end
autrichien, venait en effet de terminer 14e du sprint du
Grand-Bornand, ce jeudi, signant au passage son premier sans-faute
au tir de l’hiver. Une d’autant plus belle performance que la
grande absente de la première manche, à Östersund, se remettait
tout juste d’un virus qui l’avait affaiblie en début de semaine et
alors qu’elle estimait avoir toujours les plus grandes difficultés
à « se faire mal » en course.
Le sourire de nouveau aux lèvres, la Savoyarde s’était en
premier lieu attardée sur son « perfect » au tir.
« Je suis très contente d’avoir réussi le 10 sur 10, c’était
l’objectif de la journée ». Et parce que l’ancienne lauréate
du gros globe de cristal aura probablement encore longtemps du mal
à conclure une intervention devant les médias sans devoir évoquer
« L’affaire », elle est également revenue jeudi sur les
menaces de mort reçues par Justine Braisaz-Bouchet – à qui elle
avait volé par deux fois sa carte bancaire et qui avait fini par la
dénoncer – en marge de son retour sur les pistes.
Simon: « Je trouve ça
incroyable que les gens soient aussi
agressifs »
Simon, suspendue un mois ferme par la FFS pour ces vols et
choquée que cela ait pu prendre de telles proportions sur les
réseaux sociaux, les condamne fermement. « Je trouve ça
incroyable que les gens soient aussi agressifs et virulents.
Personne ne doit vivre ça. On est là pour parler sport, on le fait
très bien, et c’est la meilleure réponse », a confié
l’ancienne leader des Bleues, précisant qu’elle n’avait pas été
épargnée non plus.
« Je sais que Justine a beaucoup ramassé sur les réseaux
sociaux, j’ai ramassé aussi. » Aujourd’hui, le « vilain
petit canard » des Bleues ne souhaite qu’une chose : que le
calme revienne. Pour elle comme pour tout l’environnement de
l’équipe de France. « Je veux tracer ma route, comme tout le
monde. Ce groupe France mérite de la sérénité et du calme. C’est
tout ce à quoi on aspire. »


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