Simon, la première réponse attendue

Après un mois de suspension,
Julia Simon fera son grand retour à la compétition vendredi à
l’occasion du sprint d’Hochfilzen. La grande absente de la première
étape s’élancera avec le dossard 58.
Après une première (et longue) étape sur la neige d’Östersund,
la saison de Coupe du monde de biathlon prendra ses quartiers à
partir de vendredi en Autriche, avec au menu un stop à Hochfilzen,
deuxième manche de ce nouvel exercice dominé pour le moment par le
Norvégien Johan-Olav Botn chez les hommes et par la surprenante
Finlandaise Suvi Minkkinen pour ce qui est des femmes. Et les
femmes, il en sera précisément question dès vendredi.
Deux sprints seront en effet au programme de la première journée
ce cette deuxième date, qui proposera également une poursuite et un
relais. Les hommes ouvriront le bal de la journée, suivis des dames
et d’un sprint qui sera marqué par le grand retour de Julia
Simon.
Suspendue un mois ferme (très exactement six mois dont cinq avec
sursis) par la Fédération française de ski (FFS) pour vol et fraude
à la carte bancaire, la lauréate du gros globe de cristal d’il y a
deux ans avait été privée du coup d’envoi de l’hiver pour les
biathlètes, le 5 décembre dernier en Suède.
Cinquième Bleue à prendre
le départ
La décuple championne du monde (dont quatre titres en
individuel), également sanctionné d’une amende de 30 000 euros
(dont 15 000 avec sursis), reprendra du service sur ce sprint de
vendredi, le premier pour elle depuis sa 5e place de mars dernier à
Oslo.
La grande absente de l’étape inaugurale s’élancera avec le
dossard 58. La Savoyarde, qui remplace Amandine Mengin, renvoyée en
IBU Cup, sera devancée par par quatre autres Bleues en lice
vendredi pour ce deuxième sprint de la saison : Jeanne Richard
(dossard 38), Camille Bened (44), Lou Jeanmonnot (52) et Océane
Michelon (54).
Tandis que ses compatriotes avaient déjà entamé les choses
sérieuses, Simon s’est entraînée en solitaire aux Saisies, où elle
est licenciée. L’ex-leader de l’équipe de France sera assurément
prête physiquement. Pour ce qui est du mental, c’est peut-être une
autre histoire.


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