Shakira au cœur d’un énorme scandale impliquant la FIFA

La FIFA est dans l’embarras,
frappée par la polémique dans une affaire de gros sous qui concerne
également la chanteuse iconique Shakira.
Toujours plus puissante, la FIFA se veut ouverte sur le monde
mais n’en demeure pas moins opaque quant à ses coulisses et la
gestion de ses budgets colossaux. Via de multiples fondations, la
maison mère du football mondial a vocation également à œuvrer dans
le domaine caritatif, impliquée dans divers projets sociaux et
sociétaux. Sans
pour autant rendre des comptes.
C’est le cas en tout cas dans cette affaire pour le moins
embarrassante exhumée par le Sunday Times, qui s’interroge sur
l’utilisation des fonds récoltés en marge de la Coupe du monde
2010, en Afrique du Sud, par le biais du tube interplanétaire
« Waka Waka » interprété par Shakira. Soit 7 millions de
livres sterling de royalties, qui correspondent à un peu plus de 8
millions d’euros.
« Depuis 15 ans, nous avons versé toutes les royalties à la
FIFA, chargée de la redistribution aux projets humanitaires »,
assure Sony Music, qui a bel et bien touché cet argent – et
continue à ce jour d’engranger des royalties sur ce titre de
l’artiste colombienne et du groupe sud-africain Freshlyground. Mais
la FIFA de son côté se révèle incapable de produire les éléments
justifiant de la destination des fonds.
La FIFA se défend mais ne donne pas de montant
« Comme annoncé à l’époque, la campagne « 20
Centres for 2010 » était la campagne sociale officielle et le
projet d’héritage de la Coupe du monde en Afrique du Sud, se
défend aujourd’hui l’instance internationale. Grâce à cette
campagne et en coopération avec des organisations locales, 20
centres dédiés à l’éducation, à la santé publique et au football
ont été construits à travers l’Afrique et ont reçu un soutien
opérationnel supplémentaire de notre part. La FIFA et la FIFA
Foundation continuent à soutenir plusieurs des organisations qui
gèrent ces centres à ce jour. »
Sans préciser le moindre montant, la FIFA assure avoir consenti
dans ce projet à un investissement « largement
supérieur » au fruit des royalties encaissées depuis
2010. Pour autant, le Sunday Times rappelle que le fonds créé pour
gérer ces diverses actions caritatives mises en place avec le
concours des artistes concernés n’est plus actif depuis 2014.
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