15 December 2025 01:26

La finale entre la France et le Brésil a-t-elle été achetée ?

Pour certains, des doutes
entourent la finale de la Coupe du monde 1998 entre la France et le
Brésil.

Tenant du titre et grandissime favori à sa succession, le Brésil
est tombé de haut le 12 juillet 1998. Alors qu’elle s’imaginait
décrocher sa cinquième étoile, la Seleçao a en effet encaissé l’une
des défaites les plus douloureuses de son histoire, au même titre
que sa défaite face à l’Uruguay lors de la finale de 1950 ou
l’humiliation vécue face à l’Allemagne en 2014.

Complètement passés au travers de leur match, les Brésiliens ont
en effet été balayés 3-0 par des Bleus galvanisés et portés par un
Zinedine Zidane auteur d’un incroyable doublé sur corner. Pour
certains, un parfum de soupçon flottait nécessairement sur ce
match, notamment en raison de l’étrange malaise dont avait été
victime Ronaldo la veille du match, l’obligeant à un passage à
l’hôpital et rendant sa présence très incertaine jusqu’à quelques
minutes du coup d’envoi.

Aucun élément n’est néanmoins venu alimenter ces théories du
complot. La donne aurait néanmoins rapidement changer si l’on en
croit Declan Hill, spécialiste de la corruption dans le
football. « Alerte au match arrangé : restez
connecté. J’ai eu des entretiens avec des corrupteurs. Des choses
intéressantes sur la finale de la Coupe du monde 98 vont arriver
»
, a-t-il écrit sur Twitter à l’automne 2022. Un message resté
sans suite.

Les doutes d’Emmanuel Petit

Mais Declan Hill n’est pas le seul à avoir entretenu la thèse du
match arrangé. Il en a été de même d’Emmanuel Petit, pourtant
auteur du troisième but face au Brésil. « Ça m’interpelle
cette réflexion-là. Ça fait maintenant quelques semaines que je me
dis : est-ce que nous, en 1998, on a vraiment gagné la Coupe
du monde ? », avait-il ainsi confié à Arte pour le  le
webdocumentaire Hors Jeu , traitant de la corruption dans
le football.

« Est-ce que ça n’était pas un petit arrangement
? »,
avait-il ajouté, prenant néanmoins soin de
préciser : « Nous, sur le terrain, on se défonçait
vraiment contre nos adversaires. On faisait tout pour gagner. » «
Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, j’en suis arrivé à me
demander ça…, avait-il encore expliqué. Des fois, ça me fait
flipper… Est-ce que je ne suis pas en train de devenir paranoïaque
et en train de me dire : « Était-on des marionnettes pour
faire marcher l’économie ? » »

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